L'hebdomadaire “Jeune Afrique” a souligné, dans un dossier “Spécial Algérie”, publié dans sa dernière livraison, que le président Abdelaziz Bouteflika “a tenu parole” en concrétisant ses engagements depuis son élection à la magistrature suprême du pays. Dressant le bilan des deux mandats du président de la République, l'hebdomadaire rappelle que “le premier a été consacré essentiellement au retour de la paix et à l'amélioration de l'image d'un pays marqué dans sa chair par une décennie de violence. Le deuxième a été orienté vers l'accélération des réformes économiques et la mise en route de grands chantiers destinés à rattraper un retard en matière d'infrastructures, de logements ou de transports”. “Jeune Afrique” aborde, également, la bonne santé financière du pays avec, écrit-il “une dette extérieure réduite en quelques années à moins de 1% du PIB (980 millions de dollars en 2007 contre 40 milliards de dollars en 2000). Des réserves de change supérieures à 110 milliards de dollars, couvrant plus de soixante mois d'importations. Un programme quinquennal (2005/2009) d'investissements publics de près de 145 milliards de dollars. Un budget de l'Etat où les dépenses d'équipement dépassent celles de fonctionnement”. “En 1999, le montant des IDE se comptait en dizaines de millions de dollars. En 2007, les projets déposés auprès de l'Agence nationale du développement de l'investissement s'élèvent à près de 40 milliards de dollars”, précise l'hebdomadaire, soulignant que cet attrait des IDE montre que “l'économie du pays est plus attractive”. Cependant, parmi les secteurs économiques du pays, “Jeune Afrique” considère que celui de l'agriculture “est devenu un véritable moteur de croissance pour l'Algérie”. Erigé en priorité durant le premier mandat du président Bouteflika, le sauvetage de l'agriculture a pris la forme d'un plan, le PNDRA, mis en œuvre en 2000. Par ailleurs, «Jeunes Afrique» rappelle quelques grands chantiers du programme quinquennal 2005/2009, comme le métro, les autoroutes, de dessalement de l'eau de mer, «dont l'ambition est de moderniser les infrastructures du pays». L'hebdomadaire s'est intéressé, également, au programme Grand Sud touchant dix wilayas. “Cependant, deux réalisations se singularisent : la construction de la nouvelle ville de Hassi Messaoud (plus de 6 milliards de dollars) et le transfert d'eau potable sur 700 km, depuis la nappe phréatique d'In Salah vers Tamanrasset (3 milliards de dollars)”, note la publication. Sur le plan social, l'hebdomadaire s'est intéressé à la présence de plus en plus forte de la femme algérienne dans tous les domaines socioéconomiques.