L'ancien président de gouvernement du Royaume d'Espagne, José Maria Aznar, été l'hôte, mardi, à Alger, du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika. Dans une déclaration à la presse, M. Aznar s'est dit heureux de rencontrer le président de la République, et honoré d'être son invité. "Le président Bouteflika est un vieil ami, auteur d'une contribution remarquable tant au niveau algéro-espagnol qu'au niveau international ainsi que dans la stabilité et la prospérité de l'Algérie", a-t-il souligné. Il ajoutera, par la suite, que l'Algérie est un pays "stratégique" et incontournable pour la stabilité et l'avenir de la région de la Méditerranée, aussi bien que sur la scène internationale. "J'ai toujours cru en l'importance de l'Algérie du point de vue stratégique pour la stabilité de notre région et des autres régions du monde", a déclaré M. Aznar à la presse à l'issue d'un entretien qu'il a eu avec le président de l'Assemblée populaire nationale (APN), Abdelaziz Ziari, à la résidence El-Mithak. S'agissants, par ailleurs, de la nature des relations entre l'Algérie et l'Espagne, celui-ci dira que les deux pays ont fait de "grands efforts" pour renforcer leurs relations bilatérales, soulignant que ces efforts ont donné de "bons résultats". M. Aznar a rappelé, dans ce contexte, les différents accords qui ont été signés entre l'Algérie et l'Espagne. Il a rappelé, entre autres, que son pays avait signé avec l'Algérie, alors qu'il présidait le gouvernement espagnol, un traité d'amitié, de bon voisinage et de coopération, et que la décision de construire le gazoduc Medgaz avait été prise lors de la première réunion de haut niveau. Il s'est félicité aussi qu'à la même période l'Algérie avait signé avec l'Union européenne l'Accord d'association. L'ancien président du gouvernement espagnol a indiqué que sa visite en Algérie fait suite à une invitation du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, avec qui, a-t-il dit, "j'entretiens des relations d'amitié depuis longtemps". Aussi, il a ajouté que cette visite constitue une occasion pour lui de s'entretenir avec les responsables algériens et constater les "transformations, les grands travaux et les réalisations que connaît l'Algérie".