La visite du chef du gouvernement espagnol, José Maria Aznar, ne devait durer initialement que deux heures, selon des sources au fait des choses du sérail. Le responsable espagnol devait quitter l'Algérie immédiatement après un tête-à-tête avec le président Abdelaziz Bouteflika. En somme, si l'on se fie à ces sources, le Chef du gouvernement espagnol était venu accomplir une formalité imposée par le traité d'amitié signé à Madrid en octobre 2002, qui prévoyait une première rencontre au sommet entre l'Algérie et l'Espagne. La durée du séjour, de José Maria Aznar, aurait été prolongée à la suite de l'insistance des services de la présidence, qui auraient perçu l'idée d'une visite-éclair d'Aznar comme un affront, selon les mêmes sources. D'autant qu'il dirige un pays dont l'Algérie est l'un des plus importants partenaires économiques de l'Algérie dans le monde, a-t-on estimé à El-Mouradia.