La Coordination nationale des syndicats autonomes de la Fonction publique décide d'observer une grève de trois 3 jours les 9, 10 et 11 novembre prochains. Après l'annonce de cette grève, la fin de l'année 2008 s'annonce d'emblée agitée. L'heure est à la mobilisation et au resserrement des rangs contre ce qui est qualifié de "marginalisation" des syndicats autonomes et de leurs revendications. Devant la marginalisation persistante des syndicats autonomes de la Fonction publique, l'injustice et l'inégalité sociale imposée par une augmentation astronomique des salaires de certains fonctionnaires et élus, suite au refus de répondre favorablement aux sollicitations d'audience des syndicats autonomes par le chef du gouvernement ainsi que la chute vertigineuse du pouvoir d'achat du fonctionnaire, la Coordination nationale des syndicats autonomes de la Fonction publique n'a d'autre choix que de renouer à nouveau avec la contestation. Le passage à l'acte est motivé, selon un communiqué de la Coordination nationale, par la marginalisation des syndicats autonomes, par l'injustice et l'inégalité sociale illustrée par "une augmentation astronomique pour certains fonctionnaires et élus., par le refus de répondre aux sollicitations d'audience des syndicats autonomes et enfin par la chute vertigineuse du pouvoir d'achat du fonctionnaire". En effet, à travers cette grève de 3 jours, décidée comme une première mesure de protestation, la Coordination nationale revendique la reconnaissance totale des syndicats autonomes comme partenaire social à part entière, la révision de la grille des salaires et du point indiciaire en rapport avec l'inflation galopante ainsi que l'ouverture immédiate des négociations sur le régime indemnitaire. Nous voulons une action réussie pour donner un coup de force aux syndicats autonomes. Pour rappel, la grève de trois jours a été décidée au mois d'octobre dernier par la Coordination, à l'issue d'une réunion tenue au siège du syndicat des hospitalo-universitaires à l'hôpital Mustapha-Pacha. L'intersyndicale autonome de la Fonction publique ne veut pas faire dans la précipitation ; un plan d'action a été élaboré au mois d'octobre dernier, dans le souci d'assurer une préparation optimale du prochain mouvement de contestation. "Nous comptons lancer un mouvement sur des bases réelles et avec une bonne préparation pour appuyer nos légitimes revendications socioprofessionnelles", déclare M. Malaoui, SG du Snapap. Avant d'aller vers un mouvement de contestation, les syndicalistes veulent adopter en premier un code de conduite de l'intersyndicale pour éviter les "surprises". Il est important de signaler que le SNPSP, le SNAPSY, le SATEF, le CLA, le CNAPEST et le SNAPAP ainsi que d'autres syndicats autonomes de différents secteurs ont affiché auparavant leurs soutien et leur adhésion à ce mouvement de contestation de trois jours.