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Un film sur le ténor, Allaoua Zerrouki sur les écrans
Déjà mis en boite et avant décembre prochain
Publié dans Le Maghreb le 12 - 11 - 2008


Les œuvres bibliographiques qui se rapportent aux hommes et aux femmes qui ont été les porte- étendards de la chanson algérienne, semblent intéresser de plus en plus jeunes et moins jeunes cinéastes de chez nous. Après le très fade "Iguerbouchen", et l'excellent, " Nouara, une vie brûlée " etc…le jeune réalisateur Djillali Boukheddad signe un film documentaire sur la vie et l'itinéraire de l'un des chanteurs kabyles de l'émigration, Allaoua Zerrouki.Ce long-métrage de 52 minutes qui est d'ores et déjà mis en boite sera à l'affiche de nos salles vers la fin du mois en cours.Peu connu dans les arènes du 7ème art, Djillali Boukheddad a déjà eu à parapher une œuvre dans le même registre consacrée cette fois à la vie de Cheikh Mohand Ameziane Belhaddad, chef spirituel de la zaouïa Errahmania de Seddouk et artisan de l'insurrection populaire de 1871 contre le colonialisme français. Basé essentiellement sur le travail de recherche qu'à eu à réaliser le chercheur et écrivain, Rachid Mokhtari, et se rapportant aux figures légendaires de la chanson kabyle comme, Slimane Azem ou Cheikh El Hasnaoui, ce film documentaire reprend les grandes lignes du parcours de Allaoua Zerrouki, le ténor qui a chanté sa terre et les exils. Soutenu par des témoignages des gens de sa région au village Akourma (ancienne dénomination d'Amalou) dans la tribu des A?t Aidel au sud de la ville d'Akbou (Béjaia), ce long-métrage revient également sur les endroits fréquentés par le chanteur, notamment dans la vallée de la Soummam et imparablement à Béjaïa, où il a fait un passage comme coiffeur, avant de choper le virus de l'andalou en particulier et de la chanson en général avec son mentor, Cheikh Saddek Béjaoui.La rencontre des ces deux interprètes et poètes entre 1930 et 1935 a été le déclic pour le jeune Zerrouki qui s'en ira d'abord sillonner avec sa voix de rossignol une multitude de cafés et autres espaces publiques, avant de faire sa valise comme c'était le cas pour la plupart des algériens poussés par la faim à émigrer en France. Tout en exerçant des petits métiers, le jeune Allaoua se consacrera à l'art lyrique et enregistrera son premier disque en 1948 à Paris chez l'éditeur qui a sorti la plupart des maghrébins de l'anonymat, Pathé Marconi. Ce premier album lui donnera un nouveau souffle puisque l'artiste signera en moins d'une année trois autres chansons, qui le consacreront pour de bon comme une valeur sûre de la chanson kabyle en se produisant dans plusieurs espaces de plusieurs pays, notamment en France, en Belgique et en Allemagne. Look de dandy, Allaoua Zerrouki a mené une vie de troubadour dans cette France d'où il racontait sa ville "Sidi Aich", le bateau " El babor " en tant que symbole du départ et du retour à la mère patrie, et " la perdrix ", (a-tasekurt), un oiseau qui dans la culture kabyle renvoie à l'amante ou à la femme aimée. Souvent sentimental et nostalgique, le répertoire de Allaoua Zerrouki a également exploré des complaintes révolutionnaires, dont la plus connue reste celle consacrée à la mort de Amirouche, jouée et chantée sur un air de valse. Né le 5 juillet 1915 à Amalou, le jeune fera l'école coranique de la zaou?a de Sidi Hand U Yahia entre 1920et 1922. En 1942, il postule à l'émigration en France, où il est enrôlé dans le travail des mines dans le département du Gard. Ne pouvant supporter ces dures conditions, il s'enfuit à Paris où il fit de menus travaux avant le retour au village. Le 8 mai 1946 il est de nouveau engagé avec ses amis d'enfance du village dans une aciérie à Péchiney, une entreprise d'aluminium. Il quitte l'usine au bout de trois jours pour Paris où il fait le métier de coiffeur. En 1949, il est barman puis coiffeur à la gare de Lyon. Il rencontre une poissonnière des Halles qui devient sa concubine. Une année après, il rentre au pays et demande la main de Azzoug Nouara, de la famille de sa mère, qui avait fait des études et obtenu son certificat d'études primaires. Retour en France trois années plus tard avec son épouse et son fils, Mohand Seghir. Le 17 novembre 1968 l'artiste s'éteint des suites de maladie à l'hôpital St André des Arts, à l'âge de 53 ans. Il est enterré au cimetière du Père Lachaise.

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