L'importance du marché laitier en Algérie et les opportunités d'investissement dans ce domaine, dans le cadre d'un partenariat économique et technique, ont été au cœur de l'entretien qu'a accordé, samedi, le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaïssa, au président du groupe saoudien "Al Marai, l'Emir Sultan Ben Mohammed Ben Saoud Al Kabir. Selon un communiqué de presse du ministère de l'Agriculture , les deux responsables ont convenu de la mise en oeuvre d'un programme de partenariat qui s'élargira à d'autres sous-secteurs agricoles, comme les semences et les céréales. Au cours de cette rencontre, à laquelle a assisté l'ambassadeur du Royaume d'Arabie saoudite en Algérie, Rachid Benaïssa a donné un aperçu sur la politique du renouveau de l'économie agricole et la mise en oeuvre des programmes spécifiques de développement dont des programmes d'intensification des produits stratégiques comme les céréales, le lait, les légumineuses alimentaires, les viandes , l'oléiculture. Le ministre a insisté sur le fait que l'Algérie présente un environnement incitatif à l'investissement agricole. Les échanges entre les deux hommes , ont porté particulièrement sur l'importance du marché du lait et les opportunités d'investissement dans ce domaine, dans le cadre d'un partenariat économique et technique, sont nombreuses. Benaïssa et son hôte ont également convenu de la mise en œuvre d'un programme pratique de partenariat avec des fermes pilote préidentifiées qui sont destinées à jouer un rôle important dans l'exécution de ce programme et pour lesquelles l'Etat a défini une feuille de route pour leur réhabilitation et modernisation a travers un partenariat. Produit de consommation de base, le lait représente, par ailleurs, l'un des plus importants marchés de l'univers alimentaire. La filière laitière algérienne connaît des problèmes à cause, entre autres, de la hausse du prix de la poudre de lait. D'autre part, on peut dire que le Grand Sud offre aussi des possibilités d'investissement. La mise en valeur de la production dans cette région, sa prise en charge, la valorisation et l'exportation des produits agricoles tels que les primeurs, les dattes et les produits du terroir intéressent les investisseurs arabes. Reste à savoir si les projets en question se concrétisent sur le terrain. car l'expérience des groupe émiratis nous a démontré malheureusement que les projets liés à la création de bassins laitiers n'étaient en réalité qu'une grande illusion. Rappelons, dans ce contexte, qu'un projet d'envergure a été déjà inscrit à l'échéance 2008. Il s'agit du complexe laitier de Tiaret, un projet de 100 millions de dollars qui devait entrer en production au premier trimestre 2008. Mais nous n'avons rien vu à ce jour !