L'Alliance présidentielle propose la candidature du président Bouteflika à la présidentielle. Le prochain président de la République "doit jouir d'une légitimité et d'un passé historique et oeuvrer à assurer le développement national global ", c'est en ces termes que le président du Mouvement de la société pour la paix, Aboudjerra Soltani, a expliqué à l'émission "Forum du jeudi" sur les ondes de la Chaîne II de la Radio nationale. Le choix des partis de l'Alliance présidentielle qui ont proposé la candidature du président Abdelaziz Bouteflika à la prochaine élection présidentielle c'est pour continuer son action au service de l'Algérie. Le chef du MSP a affirmé au cours de cet entretien que le président Bouteflika "annoncera sa candidature à la prochaine présidentielle fin février ou début mars de l'année prochaine". En outre, Soltani a appelé les personnalités nationales de différents courants politiques, qui remplissent les conditions légales et constitutionnelles, à participer à l'élection afin de briser l'inertie, d'autant que la présidentielle, a-t-il ajouté, "leur offre une réelle opportunité pour réinvestir la scène politique et mettre leurs idées et programmes en concurrence". Quant à ceux qui voient en le président Bouteflika le candidat qui a le plus de chance de remporter l'élection, du fait de l'appui des partis de l'Alliance présidentielle, M. Soltani a affirmé que "cela ne doit pas les préoccuper du moment que l'élection se déroule dans un cadre transparent et loyal et que le peuple demeure souverain dans le choix de ses gouvernants". Au sujet des préparatifs engagés par les partis de l'Alliance en prévision de la campagne électorale, M. Soltani a expliqué qu'un comité a été chargé d'accomplir un travail de sensibilisation afin de réunir les conditions politiques en vue de se lancer dans cette campagne. Abordant les questions internes du mouvement, M. Soltani a indiqué qu'aucune division ne subsiste dans les rangs du mouvement, d'autant que l'opération de structuration "s'est déroulée au niveau de toutes les wilayas du pays et a même touché la communauté nationale établie à l'étranger". Par ailleurs, le président de cette formation politique a appelé ses militants, au cours d'une réunion régionale d'évaluation des élus du MSP à Annaba, à se montrer plus proches des citoyens et constamment à l'écoute de leurs préoccupations. De son côté, le porte-parole du Rassemblement national démocratique (RND) a appelé, jeudi à Tipasa, les militants du parti à un travail de proximité pour expliquer aux citoyens le sens de la révision partielle de la Constitution. Miloud Chorfi a affirmé, qu'"un troisième mandat pour le président Bouteflika est une nécessité, voire même une obligation, précisant que cela permettra au président de la République d'achever l'application de son programme de réconciliation, de la paix et de la sécurité au pays tout en permettant le lancement des grandes réalisations socio-économiques". Le responsable du RND s'est étalé sur les amendements apportés à la Constitution, tout en affirmant que ceux-ci visent le renforcement de la démocratie populaire et la protection des constantes de la Révolution tout en consacrant les droits de la femme