Le taux de suivi de la grève dans les établissements de santé au niveau national, pour la première journée, a été de 4,76 % en moyenne pour l'ensemble des personnels concernés, indique le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière dans un communiqué. Selon le ministère, les appels à la grève d'une semaine ont été lancés par 5 syndicats de personnels exerçant dans le secteur public de la santé et pour lesquels des actions en référé ont été introduites près la chambre administrative de la Cour d'Alger, Le ministère précise que le taux de suivi de la grève a été obtenu sur la base de données recueillies auprès de l'ensemble des établissements de santé.Les services hospitaliers et extra hospitaliers ont, dans leur majorité, normalement fonctionné et aucune perturbation notable n'a été enregistrée, indique la même source. Le ministère tient, à ce titre, à mettre en exergue le sens des responsabilités dont ont fait montre les personnels de la santé en veillant au fonctionnement normal de tous les services et à la prise en charge correcte des patients. Le ministère de la Santé a réitéré, une nouvelle fois, sa disponibilité au dialogue et à la concertation avec l'ensemble des partenaires sociaux. Par ailleurs, à Jijel, le taux de suivi de ce mouvement de grève est de 40%, selon la tutelle, et de 95%, selon le syndicat sur place, mais un service minimum est assuré. Les trois établissements hospitaliers de la wilaya ont été affectés par cette grève, une soixantaine de médecins généralistes sur les 345 exerçant au niveau des différentes structures de santé publique de la wilaya ont rejoint ce mouvement de grève. Le représentant des médecins spécialistes à l'hôpital de Jijel, le Dr Bensid, a affirmé que le service minimum est assuré pour les malades hospitalisés, quant aux interventions chirurgicales programmées pour certains malades depuis des mois, elles ont été reportées à une date ultérieure. Les médecins sont unanimes et déterminés à poursuivre cette action jusqu'à la satisfaction de leurs revendications socioprofessionnelles et appellent à l'ouverture d'un dialogue sincère.