Un nombre considérable d'entreprises accusent des retards indépendants de leur bonne volonté dans l'exécution des objectifs et projets qui leurs ont été confiés, et ou ne peuvent pas entreprendre un quelconque investissement pour des raisons de moyens de financement. Devant cet épineux problème majeur, il est plus qu'impératif et attendu, que l'Etat envisage un plan d'action et de recherche d'un dispositif conséquent en mesure d'apporter à ces opérateurs économiques une bouffée d'oxygène une considération et octroi de crédits nécessaires à des conditions abordables, par le biais de Banques agréées leur permettant de s'impliquer et encouragées dans leurs initiatives. C'est ce que suggère l'Association générale des entrepreneurs algériens (AGEA), dans le cadre des programmes de développement initiés pour le courant des prochaines années à venir. En effet, dans un communiqué rendu public, hier, l'AGEA, sollicite l'intervention du Premier ministre, par des propositions qui portent sur trois points essentiels d'abord, pour un cadre de vie meilleure du citoyen, une entreprise de taille, de qualité et de standard national et international, et comme troisième point le mode et les moyens de financement. "Le développement du pays s'assoit sur une bonne santé de ses entreprises, des entreprises de taille, des entreprises qui multiplient des opportunités d'affaires, des entreprises respectant l'outil de l'environnement et associées à tout projet de développement national et international, pour peu qu'elles soient encouragées et assistées" affirme l'AGEA. Les statistiques élaborées pour le premier semestre 2008, font ressortir en nature des PME existantes : 300 578 PME privées, représentant un taux de 71,65% sur l'ensemble et 637 PME publiques, représentant un taux de 0,15% sur l'ensemble ainsi que 121 853 activités libérales et artisanales, soit 28,20% selon le récapitulatif recensé et communiqué. Le secteur du BTPH représente à lui seul 106 865 entreprises privées et 62 entreprises publiques, toujours selon les données recensées au 1er semestre 2008. L'entreprise citoyenne est appelée à être active, présente, performante, compétitive, concertée pour tout projet et amenée à s'impliquer d'avantage dans tout programme de développement et s'insérer dans la logique mondiale par le processus du programme de mise à niveau.