“Un nombre considérable d'entreprises accusent des retards indépendants de leur volonté dans l'exécution des objectifs et des projets qui leur ont été confiés”, regrette l'Association générale des entrepreneurs algériens (AGEA). Dans une lettre adressée au Premier ministre, signée par le président de l'association Mouloud Kheloufi, l'AGEA souligne que ces entreprises “ne peuvent entreprendre un quelconque investissement pour des raisons de moyens financiers”. Partant de ce constat, l'Association générale des entrepreneurs algériens a transmis au Premier ministre des propositions dans le cadre “des programmes de développement initiés pour les prochaines années”. Devant l'épineux problème financier vécu par les entreprises, l'AGEA estime “impératif et indispensable” l'intervention de l'Etat à travers un plan d'action à même de procurer “une bouffée d'oxygène à ces entreprises”. L'Association générale des entrepreneurs algériens revendique, entre autres, l'accès au crédit “à des conditions abordables” pour leur permettre de s'impliquer davantage dans les projets de construction lancés par le gouvernement. L'AGEA milite pour un cadre de vie meilleure. Dès lors, elle souligne la nécessité “de réunir toutes les conditions nécessaires, répondant aux normes exigées de qualité dans toute construction d'habitations entrant dans le cadre d'une nouvelle ville ou l'extension d'une ville”. Elle évoque aussi la nécessité “d'associer tous les professionnels et parties appelés à participer et mettre en œuvre un environnement propice de la ville, aménager des infrastructures, telles que les établissements scolaires, des espaces sportifs, des aires de jeux pour les enfants, des organismes de proximité…”. L'AGEA relève l'existence de 106 865 entreprises privées et 62 entreprises publiques dans le secteur du BTPH au premier semestre 2008. R. E.