Lors de la Conférence internationale sur l'environnement ''Citoyens de la Terre'' ouverte, hier, au Palais de l'Elysée par le président français Jacques Chirac, le ministre de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement, M. Chérif Rahmani, a annoncé que "l'Algérie s'est beaucoup investie sur le plan national et au niveau international" dans le domaine du développement durable. Il a ajouté qu'il est normal que, lorsqu'il y a une conférence internationale pour relancer la construction d'une nouvelle architecture concernant la gouvernance environnementale, l'Algérie puisse y participer afin d'exprimer son point de vue, faire connaître ses démarches liées à la reconstruction de cette nouvelle architecture environnementale qui s'inscrit dans le cadre des Nations unies. Le ministre de l'Aménagement du territoire et de l'environnement a rappelé que l'environnement a toujours été une priorité pour le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika. Sur les six ateliers autour desquels s'articulent les travaux de cette rencontre internationale de deux jours, le ministre de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement a choisi celui qui traite de la problématique de l'eau. Une préoccupation nationale pour laquelle l'Algérie déploie des efforts considérables avec le lancement notamment "d'un programme à l'horizon 2025 dans le cadre du schéma national de l'aménagement du territoire pour pouvoir atténuer ses effets", a-t-il précisé. Cette conférence, qui coïncide avec la publication à Paris de la synthèse du quatrième rapport scientifique sur le réchauffement climatique du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), a pour ambition la création d'une mobilisation internationale autour de plusieurs objectifs. Il s'agit notamment de faire prendre conscience de l'urgence de la situation en dressant un constat commun des menaces qui pèsent sur l'environnement et de déterminer les actions prioritaires pour lutter contre ces menaces afin de répondre aux enjeux écologiques mondiaux. Cette rencontre réunit des ministres en charge de l'Environnement, des personnalités, des experts internationaux et des responsables d'ONG d'une soixantaine de pays.