Le développement de l'économie du savoir passe par le renforcement de l'infrastructure de télécommunications, ainsi que le développement des compétences humaines et du secteur de la recherche et d'innovation avec la mise à niveau d'un cadre juridique et réglementaire national en vue de créer un environnement efficace dans le secteur des TIC. Dans cette perspective, la stratégie e-Algérie 2013 mise en place par le ministre de la Poste et des Technologies de l'information de la communication, Hamid Bessalah, consiste à l'accélération de la couverture en accès à haut débit et très haut débit à l'ADSL ainsi que sa sécurisation pour mieux répondre aux différents services développés, entre autres, les mesures comprises dans cette stratégie. Il s'agit d'introduire les TIC, notamment dans les secteurs de la justice, la santé, l'éducation et l'enseignement supérieur, l'emploi, l'impôt, l'état civil, le foncier et le transport. Aussi, d'autres activités seront également concernées comme les banques, le commerce, les affaires, l'agriculture, le tourisme et l'industrie. La stratégie e-Algérie 2013 prévoit aussi l'intégration des TIC dans l'activité économique comme e-éducation, e-banking, e-commerce, mais aussi le développement de mécanismes et mesures incitatives à même d'accroître l'accès des ménages et des petites entreprises aux équipements et réseaux à haut débit. Dans l'objectif d'enrichir et de faire participer tous les secteurs dans la mise en œuvre de la stratégie, le ministère a fait un appel de participation à la réflexion et de concertation avec des experts du domaine. Outre cela et dans le même sens, la valorisation de la coopération internationale dans le domaine des TIC est un axe qui vise à élargir les horizons de partenariat. Pour ce faire, des mesures organisationnelles sont à mettre en place et requièrent des moyens financiers importants. Pour ce qui est de l'état des lieux, certains documents ont été élaborés et présentés en concertation avec les institutions, les administrations ainsi qu'avec des opérateurs publics et privés agissant dans le secteur des TIC. A rappelé qu'il fallait absolument l'aide et la sensibilisation des responsables informatiques au niveau des ministères, sans oublier la contribution de la communauté scientifique. N.Y.Z