En application du programme du gouvernement dans le secteur de la formation et de l'enseignement professionnels, visant les actions et les objectifs concrets à prendre en charge sur le terrain, notamment, l'utilisation optimale des potentialités existantes et ce, dans le cadre du développement des différents modes de formation, parmi eux le mode de formation par apprentissage en tant que forme de formation par alternance et ayant une place de première importance en raison des atouts multiples qu'il présente particulièrement en matière d'insertion d'effectifs de jeunes de plus en plus importants comparativement aux autres modes de formation, le ministère de la Formation et de l'Enseignement professionnels s'appui sur le plan collectif d'insertion professionnelle (PCIP) local retenu pour la prise en charge effective réelle des besoins éducatifs et d'insertion professionnel de wilaya. Le PCIP est un ensemble cohérent et intégré d'actions, notamment de formation - insertion, à entreprendre par un ensemble de partenaires concernés en vue, compléter la satisfaction des besoins éducatifs, socio professionnels, n'ayant pas été pris en charge jusque-là dans le cadre des différents plans locaux de développement, dans le but d'améliorer et d'augmenter les performances des secteurs utilisateurs en les dotant d'une main-d'œuvre qualifiée et opérationnelle. Le ministère de la Formation et de l'Enseignement professionnels, pour concrétiser les actions programmées par le PCIP, a porté le choix sur le système de " formation par apprentissage " qui réunit plusieurs avantages d'ordre technique, pédagogique et financier, et bénéficiant d'une priorité accordée par les pouvoirs publics à ce mode de formation. Les objectifs recherchés à travers cette nouvelle démarche et le choix de la formation par apprentissage visent notamment, l'amélioration de la qualité de la formation professionnelle par apprentissage en réunissant les moyens adéquats, la régénération et l'actualisation des métiers et qualifications et par la même la nomenclature nationale des branches et spécialités de la formation professionnelle, la réhabilitation des métiers de l'artisanat, pour lesquels l'apprentissage constitue le mode de formation le plus approprié. Le PCIP, étant également un cadre approprié d'expression des besoins pour le financement des programmes locaux de formation-apprentissage des jeunes et des catégories protégées, s'appuie sur le dispositif mis en place au niveau du Fonds national de développement de l'apprentissage et de la formation continue (FNAC). Ce fonds constitue l'outil de mise en œuvre grâce aux ressources financières provenant de subventions de l'Etat, de la taxe d'apprentissage, des montages financiers mixtes et autres dons et legs. Sur le plan organisationnel, un groupe de pilotage active au sein de chaque direction de la formation professionnelle, composé de partenaires directement impliquées dans la mise en œuvre du PCIP. Il est chargé de la réalisation des actions, de la gestion et du suivi du plan dans le cadre d'un organe mixte placé sous la responsabilité du directeur de la formation professionnelle de wilaya. Cet organe mixte peut être constitué par une commission ad-hoc dont la composition varie en fonction des partenaires impliqués parmi les entreprises concernées et les commissions locales chargées de la promotion de l'apprentissage, les associations concernées, les représentants des services de l'emploi, de l'action sociale et de la jeunesse. Il s'appuiera également sur le dispositif de l'apprentissage, dont le prolongement à l'échelon local est constitué par la commission communale de l'apprentissage, organe de base et lieu privilégié de la concertation et de la promotion de ce mode de formation. Les actions jugées prioritaires par le FNAC sont celles qui prévoient des possibilités d'insertion professionnelle pour les groupes cibles du PCIP. Le canevas proposé est fondé sur l'articulation entre les besoins de formation-insertion et les moyens déjà existants et / ou à mettre en œuvre par le nouveau dispositif de financement de la formation professionnelle, compte tenu des objectifs déjà fixés où à prévoir, dans le cadre d'une planification prospective du développement local, notamment dans certains domaines stratégiques tels que : l'agriculture, les services liés aux métiers de l'eau, l'artisanat traditionnel, l'environnement, les nouvelles technologies de l'information et de la communication et les constructions et travaux publics. Ahmed Saber