Le Fonds national de développement de l'apprentissage et de la formation continue (FNAC) a récemment organisé au niveau de l'INSFP de Bouira, une journée d'études et de vulgarisation du Plan collectif d'insertion professionnelle (PCIP) qui est une traduction sur le terrain du programme du gouvernement définissant les actions et les objectifs inhérents à la formation professionnelle. La finalité étant la prise en charge du volet de l'utilisation optimale des potentiels existants notamment dans le cadre du développement des différents modes de formations, dont, entre autres, la formation par l'apprentissage en tant que forme de formation par alternance ; en raison des atouts multiples qu'elle présente. A cet effet, apprend-on à l'occasion, un plan collectif local d'insertion professionnelle a été retenu dans le but de prendre en charge de manière effective les besoins d'éducation et d'insertion professionnelle au niveau de cette wilaya. M. Bendali Mohamed Redha, représentant le FNAC, a lors de son intervention, éclairé les présents sur les avantages que présente le PCIP. Selon lui, les objectifs recherchés à travers cette nouvelle démarche sont l'amélioration de la qualité de la formation professionnelle par apprentissage et la réunion de tous les moyens nécessaires pour un bon rendement pédagogique. La régénération et l'actualisation des métiers ainsi que la qualification et la réhabilitation des métiers de l'artisanat sont inscrits pratiquement en priorité dès lors que les objectifs fixés dans le cadre de ce programme est la planification à long terme du développement local, notamment dans certains domaines considérés comme étant stratégiques. C'est le cas entre autres de l'agriculture, l'artisanat traditionnel, l'environnement, la construction et les travaux publics. Ainsi et comme le PCIP est un moyen d'exprimer les besoins, les entreprises sont appelées à y participer dès lors que la formation continue permettra au travailleur, d'un côté, de maintenir, d'améliorer et/ou d'acquérir de nouvelles connaissances par leur réadaptation constante à l'évolution des techniques et aux conditions du travail et, de l'autre côté, l'entreprise fera face aux besoins industriels d'évolution et de développement de son potentiel humain. Ainsi et pour ce faire, le FNAC, chargé de la mise au œuvre dudit programme, annonce qu'il ne lésinera sur aucun moyen. Une action inscrite dans la durée et qui repose sur les ressources financières découlant des subventions de l'Etat et de la taxe d'apprentissage. Sur ce point, les intervenants ont souligné le fait que plusieurs entreprises ignorent encore le texte de loi régissant cette taxe, tout en ajoutant que la direction des impôts ne joue pas son rôle dans ce domaine. A cet effet, les intervenants ont préconisé la création d'une commission qui doit se pencher sur les données du terrain. Là, on annonce que sur plus de 300 entreprises au niveau de la wilaya, il n'y a qu'une soixantaine qui payent cette taxe. Le rôle assigné à cette commission est celui de vérifier la qualité de la formation proposée, qui est, actuellement, loin des ambitions attendues. En final et toujours dans le sens de mobiliser tous les moyens nécessaires, M. Bendali a relancé son appel aux P/APC d'appliquer le décret ministériel concernant les programmes locaux de formation – insertion des jeunes et autres catégories protégées.