Une couche épaisse de grêle à recouvert la ville de Béjaïa dans la journée du mardi, faisant la joie des enfants et causant des désagréments aux adultes. Ajouté au manteau de grêle, les cordes de pluie qui se sont abattues au chef-lieu ont causé des désagréments aux piétons, et surtout aux automobilistes qui ont dû braver les eaux qui ont inondé les voies de circulation principales de la ville. Il faut reconnaître que les services de l'APC n'ont pas cessé d'intervenir sur tous les points " noirs " de la ville dès les premières chutes d'eau. En effet, comme à l'accoutumée, à la moindre averse la ville de Béjaïa subit les mêmes conséquences à savoir l'obstruction des avaloirs et du réseau de la collecte des eaux de pluie ; ce qui entraîne la montée des eaux sur les routes et même sur les trottoirs à l'exemple du tronçon faisant face au siège de la wilaya ; perturbant ainsi la circulation routière. Cette situation répétitive à chaque hiver, démontre l'inefficacité du réseau d'écoulement des eaux de pluie qui ne semble plus répondre aux besoins de la ville. Il faudra noter que des travaux sur ce réseau ont été toujours réalisés en aval alors que le point nodal se situe en amont. Si au niveau du centre urbain, les interventions de ces services ont toujours pu éviter le pire, du côté de l'arrière-port, la situation s'aggrave.Cette zone pourtant " poumon " de l'économie de la région n'est plus praticable, la stagnation des eaux de pluie et des eaux usées ainsi que les " cratères " sur les voies de communication reliant le port ainsi que celles reliant les zones industrielles, les ateliers et les sociétés tels que Naftal, l'ERCE, le parc automobiles de la wilaya, les ateliers de l'APC, ainsi que les firmes installées dans cette zone, risquent fort de perdre leur clientèle à cause des inondations et de l'état des routes. Par ailleurs, on signalera qu'il y a quelques années de cela, une enveloppe consistante a été consacrée à la réhabilitation des réseaux d'eaux usées et de pluie ainsi que du bitumage. Les travaux n'ont jamais été entamés. Cette même journée a causé la peur des habitants résidants dans des habitations précaires, où les infiltrations d'eau et la crainte d'éboulement n'ont pas cessé de les préoccuper. Si du côté des adultes la journée a été marquée par les désagréments, les enfants quant à eux ont connu le bonheur, ils se sont donnés à cœur joie en se lancant naturellement des boules de grêle à défaut de boules de neige, le rire et la joie se lisaient sur le visage des bambins. Quant à nous, ces situations répétitives qui frôlent souvent la catastrophe, devraient inciter les autorités compétentes à se pencher avec célérité sur la résolution de ces problèmes, afin de préserver la ville de Béjaïa des inondations et de réhabiliter la zone de l'arrière-port pour permettre à ce poumon de l'économie régionale d'insuffler une relance à cette économie qui risque de connaître une crise sans précédent. Azwaw N'djima