La Cagex appelle les exportateurs algériens à activer dans les pays à risque, du moment que ces derniers bénéficient du soutien et de la garantie de cet organisme d'assurance. Le directeur général de la Compagnie d'assurance et de garantie des exportations " Cagex ", Jilali Tarikat, qui était hier l'invité de la radio, a expliqué que la Cagex est membre d'un réseau d'information commerciale qui fournit des informations en temps réel à travers une nomenclature qui indique les pays à risque, à risque modéré et à grand risque. De ce point de vue, " l'assurance crédit fournie par la Cagex peut apporter une aide précieuse pour les exportateurs qui s'engagent à aller vers des pays à risque ", a-t-il indiqué. " En cas de contrainte, la Cagex s'engage à assumer sa responsabilité ", a encore déclaré le DG de la Cagex en rappelant que " la Cagex donne des garanties financières aux banques permettant à ces dernières d'octroyer des financements dans la limité des garanties-assurance aux exportateurs ". Les garanties de la Cagex se déroulent en amont et en aval, à travers les crédits de campagne pour l'exportateur qui prépare sa campagne d'exportation en terme d'approvisionnement. Dans ce cas, " nous attribuons une garantie de risque d'interruption de marché permettant à cet exportateur de conclure un contrat avec des acheteurs étrangers, si ces derniers font défaut la Cagex intervient pour combler les pertes ", a ajouté M. Tarikat. Sur un autre chapitre, portant sur l'objectif tracé par le gouvernement afin d'atteindre les 3 milliards de dollars, ce même responsable estime que " les entreprises doivent s'organiser ou se transformer en entreprises orientées en partie vers l'exportation ", et d'ajouter dans ce même sillage que " certaines peuvent le faire parce que l'outil de production leur permet de fabriquer des produits qui sont conformes aux standards internationaux ". Il a également signalé que les entreprises algériennes, actuellement, risquent d'être confrontées à des problèmes liés à l'ouverture économique du marché national. "Une entreprise qui ne s'oriente pas vers l'exportation est une entreprise qui risque d'avoir des problèmes ", a-t-il dit. Le recours des entreprises algériennes à l'exportation est selon lui " une nécessité absolue". S'exprimant au sujet du volume financier global, l'invité de la radio a précisé : " Nous avons réalisé pour 2008 un chiffre record par rapport à l'espérance de la compagnie puisque nous avons donnés des garanties pour des capitaux souscrits pour plus de 10 milliards de dinars. Il est certain que ce chiffre n'a pas été en totalité financé par les banques, mais une bonne partie a été financée par ces dernières. Nassima Bensalem