Dans sa déclaration de candidature pour la présidentielle, prévue le 9 avril prochain, le président Abdelaziz Bouteflika, répondant à l'exigence de la société civile pour briguer un nouveau mandat, s'est déclaré négocier cette échéance avec le statut de "candidat indépendant" pour poursuivre la mise en œuvre de son programme engagé depuis son arrivée à la tête du pays, en 1999.Fidèle à ses engagements et à ses promesses, le candidat Abdelaziz Bouteflika a renouvelé toute sa volonté à poursuivre le processus de réconciliation nationale : "Je m'engage à continuer à promouvoir la réconciliation nationale en réconciliant les Algériens avec eux-mêmes et avec leur pays". Par-delà cette priorité, il compte également poursuivre la lutte contre le terrorisme par tous les moyens nécessaires, tout en ouvrant la porte à tous ceux qui décident de revenir à la raison. L'autre préoccupation du candidat Bouteflika est de poursuivre le développement intensif de l'économie, soulignant que le pays, malgré la crise mondiale, peut poursuivre son développement. Par-delà ces grands axes, M. Abdelaziz Bouteflika a énuméré les indices qui fédèrent sa campagne électorale et qu'il s'engage à concrétiser, une fois le choix de la souveraineté du peuple acquis sur sa candidature. Il ressort de cette déclaration que le candidat Bouteflika aura, dans les prochaines semaines, qui nous séparent de l'échéance du 9 avril, à mieux détailler en direction du peuple son programme qui s'inscrit dans la poursuite du processus de reconstruction nationale engager depuis 1999, à savoir surtout la promotion de la réconciliation nationale, la lutte contre le terrorisme, le développement durable et la promotion de la démocratie, pour laquelle, dira M. Bouteflika, que sa défense est l'affaire de tous les acteurs politiques et l'affaire de chaque citoyen résolu à défendre ses droits et ses libertés. Il souligne, dans ce cadre, que les institutions de l'Etat n'auront, de fait, à jouer qu'un rôle d'arbitre pour faire appliquer la loi. En renouvelant son appel à continuer à conduire l'Algérie sur la voie du progrès et de la prospérité, le président de la République s'est engagé aussi à se consacrer à satisfaire les problèmes les plus significatifs de la société algérienne, notamment en matière d'emploi et de logement. Une promesse et un engagement plein d'énergie aussi bien dans la forme que dans le contenu, tant elle est très proche des exigences de la nouvelle génération qui aspire à davantage de bien-être dans une conjoncture mondiale pleine d'incertitudes économiques et financières et où l'Algérie est astreinte à relever les défis dans les cinq prochaines années. Dans cette voie, M. Abdelaziz Bouteflika tient à concrétiser l'ensemble des priorités qui s'imposent pour faire évoluer la performance politique, économique, sociale et démocratique du pays tant la nouvelle constitution adoptée au mois de novembre dernier ouvre le chemin à la consolidation du parcours de la démocratie et du rôle du peuple qui détient la souveraineté nationale. En mettant l'accent fort sur la consolidation et la promotion de la démocratie, M. Abdelaziz Bouteflika s'engage indéniablement à donner à chaque citoyen les moyens de participer à la prise de décision sur l'avenir du pays. Ainsi, avec toute la dynamique révélée par la réconciliation nationale, tout est en train de signifier que la paix, la sécurité et la stabilité gagnent du terrain dans l'harmonie et le progrès. C'est d'ailleurs sur cette voie que semble devoir s'engager M. Bouteflika qui a, dans sa déclaration de candidature, manifesté sa volonté à consentir plus de sacrifice et plus d'énergie pour garantir la mise en place d'un Etat de droit, fondé sur la pratique de la démocratie, la promotion du pluralisme politique et le respect des droits de l'homme, sans omettre que l'amélioration de la situation sociale, l'accélération des réformes et la restructuration de l'économie nationale. B. Chellali