Le chef de l'Etat, M. Abdelaziz Bouteflika, en marge de sa visite de travail à la wilaya de Sidi Bel Abbès, présidera la conférence nationale de la jeunesse qui sera très certainement consacrée aux efforts consentis par l'Etat au profit de la jeunesse, dans tous les domaines, y compris le développement du sport. En effet, la jeunesse a été au centre du programme du Président et, par conséquent, de la politique nationale de développement à travers notamment la promotion de l'enseignement dans ses différents segments, le soutien à l'emploi, par le biais de multiples dispositifs en faveur des jeunes, ainsi que le plan de relance de l'économie dont les fruits sont graduellement cueillis par le pays et dont la jeunesse sera le bénéficiaire principal, avec comme devoir de poursuivre cet effort. «Pour de nombreuses années encore, notre politique de développement devra répondre à une forte demande additionnelle, découlant de la structure démographique, de la population constituée en majorité de jeunes», souligne le Président Bouteflika dont la gestion prospective a été son souci permanent. Le chef de l'Etat avait à ce sujet chargé le Commissariat à la planification et à la prospective, d'éclairer cette démarche par des analyses et des propositions en tenant compte des résultats du dernier recensement général de la population et qui devront servir de matrice pour l'élaboration du programme quinquennal de développement 2009/2013 avec une priorité accordée à la solution des problèmes de la jeunesse algérienne. A l'ombre de la crise douloureuse que l'Algérie a traversée, de nombreux fléaux sociaux se sont développés au sein de la jeunesse, d'où une prise en charge par l'Etat en associant le mouvement associatif du secteur de la jeunesse à tous les efforts pour venir à bout de ces fléaux et la préservation des jeunes. En inscrivant profondément les préoccupations de la jeunesse dans son agenda, le président de la République tient à ce que les jeunes frémissant d'espoir négocient leur avenir en contribuant avec force au développement national et qu'ils apportent, dans cette phase décisive de «renaissance», leur part de contribution, soit, la jeunesse algérienne devra émerger ainsi en tant que force susceptible de jouer un rôle des plus importants dans l'édification d'une société saine. A ce titre, « les associations de jeunesse doivent s'impliquer aux côtés de la famille et de l'école, dans l'éducation des adolescents et des jeunes, et dans la promotion de l'esprit civique, du patriotisme et des valeurs morales et spirituelles de la Nation », a relevé le chef de l'Etat en s'adressant à la jeunesse. Les efforts consentis par l'Etat en direction de cette frange de la population ont puissamment contribué à l'insertion des jeunes créant de fait des énergies créatrices, libérées, grâce à la mobilisation de budgets colossaux et de moyens mis à la disposition des jeunes pour se prendre en charge avec l'accompagnement de l'Etat à travers des projets conçus par les jeunes eux-mêmes. Ce faisant, les jeunes, grâce aux différents dispositifs d'insertion, ont considérablement accru leur apport au développement national. Cela explique que la stratégie et la politique de prise en charge des préoccupations et des besoins de la jeunesse restent des priorités pour les pouvoirs publics au niveau de chaque région du pays, afin de permettre à chaque jeune à prendre en main les problèmes qui le concerne directement et dont les solutions ne peuvent être recherchées sans la contribution des jeunes ou en dehors d'eux. La réforme du système éducatif, le développement des sports et des loisirs, la généralisation des infrastructures sportives dont les financements sont passés de 50 milliards de dinars durant la période 2000/2004 à plus de 200 milliards de dinars durant la période 2005/2009, la rééducation des délinquants mineurs, la formation professionnelle, sont autant de champs d'action, où devra s'exercer le pouvoir de la jeunesse, soit direction, de contrôle, ou d'animation. Ahmed Saber