Le consul général de France à Oran, René Levaray, a tenu à communiquer des précisions sur l'octroi des visas aux Algériens pour la France. Il a ainsi expliqué à partir de Naâma, que «l'octroi des visas aux Algériens n'est pas soumis à un système de quotas et n'est pas limité par le nombre annuellement». Lors d'une visite de prospection des opportunités d'investissement dans la wilaya de Naâma, M. Levaray a souligné que «les demandes, sont en croissance après 18 mois de l'ouverture du consulat où 50 000 visas ont été délivrés pour la seule année 2008 ». La France a délivré 180 000 visas Schengen aux Algériens en 2008. Sur les 180 000 bénéficiaires de visas délivrés par le consulat de France à Alger, plus de 40 000 sont destinés aux étudiants. A noter dans ce même contexte que les chercheurs et les enseignants algériens bénéficieront bientôt de nouvelles facilitations pour l'obtention de visas. En revanche, on note que l'ambassade de France occupe la première place en ce qui concerne les frais de visas payés et non remboursés. Près de 50 000 dossiers ont été rejetés en 2008 et ainsi le Trésor français a bénéficié de 3 millions d'euros (près de 30 milliards de centimes), sans compter la valeur des 150 000 visas accordés dans la même année, soit près de 10 millions d'euros. Intervenant devant les opérateurs économiques et promoteurs locaux, le consul général de France à Oran a souligné que «la Chambre française d'industrie et de commerce en Algérie accorde toutes les facilités à la concrétisation de projets, en finançant des unités productives, tout en encourageant la création de PME dans cette wilaya». A ce titre, il a invité les opérateurs et promoteurs locaux à se rapprocher de cette Chambre pour exposer leurs idées et leurs propositions. M. René Levaray a souligné, dans ce contexte, que «la France est le second investisseur en Algérie après les Etats-Unis d'Amérique et est le premier investisseur hors hydrocarbures». A noter que près de 400 entreprises françaises activent en Algérie et emploient plus de 30.000 travailleurs. Les échanges commerciaux, économiques, académiques et le partenariat en matière d'investissement, a-t-il estimé, “se sont développés depuis la réouverture le 1er septembre 2007 du consulat général de France à Oran qui couvre les wilayas de l'ouest algérien, après 13 ans de fermeture”. Le consul général de France a mis l'accent, d'autre part, sur le projet de jumelage des PME/PMI algériennes et françaises, qui sera renforcé par l'organisation de journées d'études, d'expositions et de salons avec les entrepreneurs, investisseurs des deux pays. Pour sa part, le directeur général de la banque “Société Générale Algérie” (SGA), activant depuis 1999 en Algérie et employant quelque 1.100 travailleurs à travers 54 succursales et trois agences à l'ouest algérien, a souligné, pour sa part, que « le secteur bancaire français a trouvé un climat favorable pour inciter les investissements en Algérie », d'où, a-t-il ajouté, «l'ouverture d'autres agences de soutien à l'investissement et d'échanges commerciaux, ainsi que les professions libérales, afin de rehausser des échanges bilatéraux entre les deux pays». Nassima B.