Le développement économique du pays semble être au centre des préoccupations et perspectives des différents candidats aux prochaines élections présidentielles. Ce jeudi, le candidat à l'élection présidentielle, M. Mohamed Djahid Younsi, a affirmé, jeudi que son programme électoral s'appuie sur la relance d'une économie nationale basée essentiellement sur la petite et moyenne entreprise (PME) pour résorber le chômage et réaliser l'autosuffisance dans différents domaines. Invité de l'émission "Forum du jeudi" de la chaîne II de la Radio nationale, M. Younsi a affirmé qu'"il était temps de construire une économie qui ne soit pas basée uniquement sur les recettes des hydrocarbures qui représentent 98% des revenus de l'Algérie en devises". Le secrétaire général du mouvement El Islah a souligné que la véritable révolution de l'Algérie reste son potentiel jeunesse précisant, à ce propos, que son programme électoral est porteur d'un projet de création de centaines de milliers de micro-entreprises et de PME dans toutes les communes du pays. Abordant le programme de sa campagne électorale, le candidat à la présidentielle a déclaré qu'il annoncera l'ouverture de sa campagne électorale à partir d'un lieu historique à Alger, d'autant que la date de cette annonce coïncidera avec l'anniversaire de la fête de la Victoire (19 mars1962). Blida, a-t-il poursuivi sera ensuite la première wilaya où il animera un meeting populaire dans ce cadre. Le mouvement, a ajouté M. Younsi, sera représenté dans la commission politique nationale de surveillance de l'élection présidentielle et dans les commissions wilayales et communales, réitérant, à cette occasion, le refus de son parti de la présence d'observateurs internationaux à cette élection car, "ils n'apporteront rien à l'opération de vote", selon lui. Pour M. Younsi, la réconciliation nationale est "l'unique solution" à la crise qu'a connue le pays, exprimant son intention de mener la réconciliation nationale jusqu'au bout "pour mettre fin définitivement à l'effusion de sang et permettre à chacun d'entrer dans son droit". La réconciliation nationale, a-t-il dit, "ne doit pas se limiter à traiter les effets de la crise mais doit s'attaquer aux causes". S'agissant du domaine bancaire, M. Younsi a indiqué que le système bancaire algérien "ne fonctionne pas selon les normes internationales en vigueur dans le domaine et reste renfermé sur lui-même", insistant sur la nécessité de développer ce secteur conformément aux préceptes de la religion musulmane en la matière. Le candidat a affirmé, pour ce qui est de la politique étrangère, qu'il s'agit de "refléter l'image de l'Algérie forte au plan interne avant tout", a-t-il conclu. Nassima B.