Dans le cadre de la poursuite des préparatifs relatifs au scrutin du 9 avril prochain, il a été procédé, hier, par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, à l'installation officielle de la commission politique nationale de surveillance de l'élection (CNPSEL), présidée par M. Mohamed Teguia, ancien ministre de la Justice entre 1993 et 1995 avant d'être nommé ambassadeur en Arabie saoudite. La CNPSEL est un organe chargé d'être à l'écoute des candidats pour garantir une transparence dans les opérations électorales. Elle est composée de 25 représentants de partis politiques agréés et des six candidats retenus par le Conseil constitutionnel, en l'occurrence, le président sortant, M. Abdelaziz Bouteflika, président du FNA, M. Moussa Touati, la SG de Parti des travailleurs, Mme Louisa Henoune, le président du mouvement El Islah, M. Djahid Younsi, le président de Ahd 54, M. Faouzi Rebaïne et M. Mohamed Saïd. Ladite commission a pour mission de surveiller le processus électoral dans toutes ses phases ; les membres de cette structure doivent avoir, à tout moment, la liberté d'accès aux bureaux de vote, d'assister au dépouillement des votes et de suivre librement, sans aucun empêchement, le processus électoral durant toutes ses étapes. Il y a lieu de souligner que dans une instruction publiée au Journal officiel du 8 février dernier, le président de la République assure que les observateurs internationaux auront toute latitude pour contrôler les conditions dans lesquelles va se dérouler l'élection présidentielle et pourront, donc, attester de la sincérité de son résultat. Il s'agit aussi de veiller au "respect de l'interdiction de l'usage des moyens humains et matériels de l'Etat à des fins électorales. En outre, les dispositions nécessaires doivent être prises pour permettre aux représentants des candidats, engagés dans la compétition électorale, d'exercer effectivement leur droit de contrôler toutes les opérations de vote, de dépouillement des bulletins et de décompte des voix dans tous les locaux où s'effectuent ces opérations, y compris les bureaux de vote itinérants", poursuit la même source. L'instruction insiste également pour que les membres du mécanisme de surveillance de l'élection et les observateurs internationaux "bénéficient des facilitations nécessaires leur permettant de suivre le déroulement de l'ensemble des opérations électorales". Il est stipulé aussi que l'administration publique est tenue de réunir les conditions, tant au plan matériel qu'à celui de la sécurité, pour permettre aux citoyennes et aux citoyens d'exercer leur droit sans obstacle ni contrainte. Le document en question insiste pour qu'un traitement équitable soit réservé à l'ensemble des candidats par les médias publics, aussi bien durant la campagne électorale que durant la période précédant celle-ci. A noter qu'il sera procédé prochainement à un tirage au sort pour ce qui est des interventions des candidats et leurs représentants au niveau de la radio et la télévision, en attendant que la campagne électorale démarre officiellement le 19 du mois en cours. N. C.