La participation des femmes entrepreneuses arabes dans la progression de l'économie devient une nécessité ; dans ce contexte, l'Association des femmes chefs d'entreprise du Maroc (Afem) a organisé, en partenariat avec le programme Invest in Med (Commission européenne) et Mena Businesswomen Network, un congrès international sur le thème “Quelles opportunités face à la crise?”. Le congrès, qui s'est tenu hier à Agadir, vise à déterminer comment les femmes entrepreneuses peuvent s'adapter au contexte économique actuel et intervenir dans les économies de leurs pays. Avant le congrès du Maroc, et dans le même cadre, la Tunisie a organisé la rencontre Portail de l'investissement arabe, opportunités pour les femmes d'affaires arabes, ouverte à Gammarth (Tunis) le 10 mars, et achevée vendredi à Korba (Nabeul), sous le patronage de Leila Ben Ali, épouse du chef de l'Etat tunisien et présidente de l'Organisation de la femme arabe. La rencontre a regroupé environ 150 femmes d'affaires arabes de 15 pays de la région Mena (Moyen-Orient Afrique du Nord). Par ailleurs, les débats étaient essentiellement centrés sur les grands projets dans la région et l'investissement dans les nouvelles technologies. Outre des rencontres, témoignages, expositions, et visites d'entreprises, le forum avait pour objectif de présenter les opportunités de partenariats et d'affaires en Tunisie. La ministre tunisienne des Affaires de la femme, de la Famille, de l'Enfance et des Personnes âgées, Mme Sarra Kanoun Jarraya, a insisté sur la nécessité de promouvoir et dynamiser le rôle des femmes d'affaires arabes dans le développement des économies des pays de la région. Il faut souligner que les femmes arabes des sociétés actuelles, sont dotées d'un très grand potentiel. Beaucoup d'entres elles sont instruites et ont pu acquérir les plus grands diplômes, ce qui peut les engager à tenir de hautes responsabilités, notamment dans des activités économiques où elles font preuve de la bonne gestion d'entreprise. Un potentiel que les Etats arabes doivent prendre en considération pour une meilleure exploitation des ressources humaines, qui sont les premières créatrices de richesses. Ouzna Mesroua