Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, s'est exprimé clairement, au Palais des Nations de Genève, au cours de la 10e session du Conseil des droits de l'Homme, sur l'adhésion pleine et entière de l'Algérie aux valeurs universelles des droits de l'Homme tout en soulignant toute l'importance accordée par le pays à la concrétisation des objectifs visant à les promouvoir et à les protéger. Le ministre des Affaires étrangères rappellera ensuite le message adressé à la Nation par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, dans le but de marquer sa volonté d'engager de nouvelles réformes au quadruple plan politique, économique, social et culturel, afin de faire régner la démocratie et l'Etat de droit. Il ajoutera que l'Algérie fait partie du premier groupe de pays concernés par le mécanisme d'évaluation périodique universelle (UPR). Medelci a mis en exergue l'opposition de l'Algérie à toute velléité destinée à imposer, par la force des armes, des schémas et des doctrines incompatibles avec les droits de l'Homme et les valeurs démocratiques. Par ailleurs, M. Medelci a souligné la dernière agression israélienne contre Ghaza en précisant que le peuple palestinien est victime d'une politique de domination, de répression et de déni de ses droits les plus élémentaires. Il a également parlé du Sahara occidental en affirmant que le peuple sahraoui attend de la communauté internationale la mise en oeuvre de son droit à l'autodétermination et la protection de ses droits humains qui sont violés, et c'est ce qui a été relevé par l'organisation “Human Rights Watch” à travers la publication de son dernier rapport en décembre 2008, avant d'ajouter qu'avant un rapport établi, en 2006, par le Haut Commissaire aux droits de l'Homme mais qui reste hélas injustement maintenu sous embargo. M. Medelci a, par ailleurs, fait part, au cours de son intervention, de l'importance qu'accordent de nombreux pays, dont l'Algérie à la Conférence d'examen de Durban, estimant que cette dernière devrait, dans le cadre d'un dialogue serein et constructif, déboucher sur une prise en charge responsable de la question de l'impunité pour les actes de racisme, de discrimination raciale, de xénophobie et d'intolérance, y compris leurs manifestations contemporaines. Il a annoncé, dans ce contexte, une contribution volontaire de l'Algérie pour le financement des activités entrant dans le cadre du processus de Durban. Malika A.