Par B.Chellali Le niveau de conscience des Algériens a atteint un point de non retour. Et maintenant, il faut éviter à tout prix la précipitation et les provocations qui risquent d'entraîner une fuite en avant : un pas dans l'inconnu. Le peuple algérien a de la volonté ! Il est déterminé à ne compter que sur lui-même. En misant sur cette juste ligne et en s'appuyant sur l'ingéniosité et la force d'une société civile saine, le pays a tenu bon face à la forte menace terroriste précédente. Aujourd'hui, il s'achemine petit à petit et à pas sûrs pour venir à bout de ses " grosses " difficultés. Dans ce contexte, les pouvoirs publics, pour développer l'économie nationale, appliquent un principe général consistant à prendre l'agriculture comme base et l'industrie comme facteur déterminant. La politique économique nationale, est organisée dans l'ordre des priorités pour assurer dans la certitude la préparation de l'ère de l'après-pétrole.Ainsi, la " requête " pour l'avenir, se résume au développement de l'agriculture. Seul secteur qui promet de fournir aux citoyens des produits de première nécessité. En même temps, le développement de ce secteur fournit des matières premières, ouvre le marché et accumule des fonds considérables pour le développement d'une industrie compétitive et concurrente à l'échelle du marché extérieur. La voie à suivre est tout à fait logique, notamment qu'il est reconnu en économie que le développement de l'industrie légère demande moins d'investissements mais produit de prompts résultats : il permet de subvenir aux besoins du peuple et d'accumuler plus rapidement davantage de fonds pour le développement de l'industrie lourde. Cela dit, pour le cas de l'Algérie et grâce au développement de l'agriculture et de l'industrie légère, l'industrie lourde ne peut qu'avoir un " large marché " et des " fonds " abondants. En retour, le développement de l'industrie lourde promet un équipement technique plus important pour le développement de l'agriculture et de l'industrie légère, particulièrement que l'économie nationale qui, compte tenu des réalités, est développée en toute indépendance et grâce aux propres efforts des Algériens et sur des fonds purement algériens. Un développement aussi sûr que vigoureux en dépit de la tourmente de la crise économique et financière mondiale.