"Les conditions de surveillance des examens du baccalauréat seront plus sévères cette année, cela dans l'intérêt des candidats, pour qu'ils puissent passer leurs épreuves sereinement", c'est ce qu'a déclaré le ministre de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid, hier, en présidant les travaux d'une rencontre, sur l'état d'avancement de la préparation de l'examen du baccalauréat 2009. Ces modalités de surveillance concernent particulièrement les chefs de surveillance des centres d'examen, qui effectueront leurs tâches hors wilaya. A noter que le ministre a assuré que ces surveillants vont être pris en charge dans les meilleures conditions, vu l'importance de leur travail. Comme il y aura 5580 observateurs au niveau de chaque wilaya à côté des 85215 surveillants, qui vont assurer le bon déroulement des épreuves. Benbouzid a souligné que des mesures anti-fraudes sont prises, par la création des centres de collectes des copies d'examen, où on change les codes des candidats avant de les transmettre au Centre national de collecte et de correction. Ce dernier est unique et prendra en charge l' affichage des résultats le 10 juillet prochain. Par ailleurs, le ministre a déclaré officiellement que les examens du baccalauréat auront lieu du 07 au 11 juin. Avec 444 514 candidats dont 181 184 sont des candidats libres, qui auront le droit de passer leur bac selon l'ancien programme. Le ministre de l'Education nationale estime que la préparation de l'examen du baccalauréat est avancée et tous les moyens sont consacrés, notamment le côté financier pour l'opération avec un budget qui atteint 2 milliards et 60 millions de dinars, dont 281 823 100,00 DA destinés à la restauration, et les 550 938 062,50 DA pour l'indemnisation des surveillants, des correcteurs et des observateurs. Désormais, Benbouzid a commenté le fait que le pourcentage des candidats a baissé cette année, cela est dû au retard des élèves de l'ancien système (fondamental) où ils ont dû faire quatre ans d'études au CEM avant d'arriver en première année lycée. Par contre, le taux sera probablement plus élevé l'année prochaine. Le ministre a aussi abordé le point des réformes en disant que, "pour terminer les réformes, il faut au moins 12 ans afin d'avoir des résultats satisfaisants, et on ne peut pas les juger après seulement deux ans après leur application". Et il tient toujours qu'à la fin des réformes on aura jusqu'à 70% des lauréats de baccalauréat. Outre cela et, pour éviter le problème de la numérotation des sujets et pour que les élèves ne confond pas les questions, comme l'année passée, le ministre les a rassurés que cette numérotation sera normalisée et les surveillants seront à la disposition des candidats pour donner des explications là-dessus. En fin Benbouzid a abordé le projet de généralisation de l'informatique dans les établissements scolaires, et il a affirmé qu'il est appliqué déjà dans certains lycées et CEM (30%) et la réalisation du projet doit continuer et se généraliser dans tous les établissements. Ouzna Mesroua