Par B. Chellali Au lendemain du 9 avril, la vie politique et l'actualité du jour en Algérie, sont dominées par les dossiers considérables qui attendent le président de la République. Le peuple, en lui renouvelant sa confiance pour un nouveau mandat, s'est exprimé, semble-t-il, pour avoir plus de bien-être et pour réaliser tout ce qu'il espérait. Dés lors, il appartient à une certaine opinion de s'interdire de vouloir précipiter les choses dans le sens contraire et donner au Président le temps, l'occasion, et la possibilité de remodeler les nouvelles aspirations du peuple et surtout de valoriser plus l'importante mission qu'il a accepté d'accomplir depuis 1999. Particulièrement que les problèmes économiques, financiers et sociaux n'ont, jusqu'à présent, pas subi tellement les effets de la crise mondiale ni la chute vertigineuse du prix du baril de pétrole depuis le début de l'année en cours.Quels que soient les commentaires et autres surenchères, le plus important semble être le fait que le peuple algérien a démontré son véritable apprentissage de la liberté. Et cela est visible, au singulier, dans la façon à travers laquelle s'est déroulée le scrutin présidentiel dans ses trois phases de campagne électorale, de vote et de dépouillement, jetant de fait les bases fermes et solides de la construction d'un Etat de droit. Et ces bases seront d'autant plus solides qu'il y aura «continuité», s'est en quelque sorte exprimé le peuple, le 9 avril.Tout cela pour dire que l'élection présidentielle de 2009 présente un intérêt crucial pour la consolidation de tout le processus démocratique entamé depuis avril 1999. Le citoyen algérien pourrait comme d'autres mettre l'attention et la préoccupation sur telle difficulté économique et sociale, mais en choisissant la continuité ; il a rétorqué par sa voix souveraine que le pays est en voie de développement et qu'on doit évaluer à leur juste valeur les possibilités, les réalisations et l'avenir prometteur qui attend un pays aussi riche, aussi stable que l'Algérie.Tous les indicateurs émis jusqu'à présent indiquent que la politique interne et externe de l'Algérie est de plus en plus positive. Le prestige international du pays s'élargi. Il n'est plus remis en cause. Il s'est considérablement amélioré durant ces dix dernières années.