Au lendemain de l'approbation de la nouvelle Constitution par les deux chambres parlementaires, la chaîne d'information en continu Euronews, dans un commentaire, souligne qu'après neuf ans au pouvoir, le président algérien, Abdelaziz Bouteflika, peut se targuer d'avoir stabilisé une société traumatisée par la décennie sanglante des années 1990 et d'avoir rompu l'isolement international de l'Algérie. En avril 1999, ce vétéran de l'Indépendance obtient 73,79 % des voix à l'issue de l'élection présidentielle. Même avant de connaître le résultat, Bouteflika donne le ton : "Je veux que le peuple algérien se prononce avec une très grande clarté, à une majorité substantielle pour que l'on puisse apporter le changement nécessaire". En 2005, après avoir été réélu pour un deuxième mandat, Bouteflika soumet à référendum la Charte pour la paix et la réconciliation. La majorité des Algériens approuvent. Le même commentaire énumère, "si Abdelaziz Bouteflika se représentait pour la présidentielle de 2009, il aurait de grandes chances de l'emporter, sachant qu'aucun homme politique d'envergure ne semble aujourd'hui avoir émergé en Algérie pour prendre la relève".A la lumière de cette appréciation venant d'un "lourd " média étranger, on retiendra que le programme politique préconisé depuis 1999 par le président Abdelaziz Bouteflika, a ouvert la voie qui conduit le peuple vers un avenir certain. Même si les difficultés en matière de chômage et de logement sont loin d'être surmontées et les épreuves à venir sans doute encore nombreuses, le pays ne se trouve-t-il pas aujourd'hui au seuil d'une ère nouvelle, grâce aux excellentes perspectives qu'a ouvert le plan quinquennal 2005/2009 et qu'ouvrira à partir de janvier prochain l'autre plan quinquennal 2009/2013. Ce cheminement global du pays dans tous les secteurs est à mettre sur le crédit de la stabilité politique. Celle-ci a été ces dernières années un impact sur les performances économiques et sociales du pays. Le concept de la " démocratie économique " développé dans le cadre de l'ouverture du marché algérien, s'est voulu une véritable libération économique, qui, pour ce cas précis, passe nécessairement par l'autosuffisance alimentaire. Un choix jugé à la lumière des risques face à la conjoncture internationale. Néanmoins, cette conjoncture ne peut empêcher le président Bouteflika de voir grand et de faire confiance à l'avenir. Le projet de "redressement national " est toujours maintenu et ouvert à l'investissement a lancé aux bailleurs de fonds nationaux et étrangers. A ce sujet, les économistes au fait des grandes potentialités qu'offre l'Algérie estiment que les investisseurs ne devraient pas faire la sourde oreille, car ils n'ignorent pas que tout est possible en Algérie, qui demeure encore l'un des rares pays au monde à offrir une certaine garantie et la stabilité politique voulue. D'ailleurs, les mêmes analyses n'ont pas manqué de faire remarquer à des représentants de firmes étrangères qu'un jour ils seront fiers d'avoir fait ce choix, l'Algérie, un pays riche en ressources naturelles. Les possibilités de réussite sont réelles, ne serait-ce que par les énormes potentialités du pays. Le vécu actuel de l'Algérie permet de dire qu'il est facile à considérer la stabilité politique, le développement et les performances en matière de croissance soutenue à moyen et long terme. Les observateurs, pour le cas algérien, indiquent que "le sens de la causalité entre la stabilité politique et la croissance a été bien évident ces dernières années". Les données politiques et économiques sont à la base de ces appréciations positives, témoignent ces observateurs neutres du fait que tous les instruments, c'est-à-dire la démocratie, la stabilité politique et le développement, arrivent en même temps. Et pour cela, l'Algérie a choisi de "cadrer" avec la confiance en faisant appel à la réconciliation nationale qui a permis aux Algériens de recouvrer la paix, la sécurité, la dignité et une vie saine et prospère après la décennie ayant marqué la tragédie nationale, créant de fait un climat propice à une large unité nationale pour sauvegarder l'Etat républicain et mettre sur les rails la relance au sens le plus large du mot.