Le semis direct et les techniques culturales simplifiées (TCS), deux procédés modernes utilisés dans les campagnes labours-semailles, "doivent constituer une alternative aux méthodes conventionnelles", ont recommandé des experts en céréaliculture, lundi à Constantine. Intervenant à l'issue du 2e salon du blé, ouvert dimanche à Constantine, le président de la Chambre locale de l'agriculture a affirmé que ces deux systèmes, largement utilisés dans le domaine des grandes cultures dans le monde, ont donné "d'excellents résultats" en matière de rendement céréalier. Ces modes d'intervention sont "fiables" et "peuvent donc être généralisés en toute confiance" en remplacement du système conventionnel et archaïque utilisé dans les labours-semailles, un système lourd, long, coûteux, pénible, moins rentable et exigeant de nombreux intervenants, a affirmé M. Noureddine Achouri, à la clôture du salon qui a regroupé plus de 600 professionnels dans le domaine de l'agriculture. Les séminaristes ont également recommandé "la préservation du couvert végétal des terres cultivables contre les indues occupations et l'avancée du béton" et "la résorption de la jachère qui réduit considérablement les récoltes". L'identification du niveau de professionnalisme des agriculteurs, les nouveaux procédés scientifiques et techniques, la relance de le résorption de la jachère par l'introduction de légumineuses alimentaires et fourragères pour développer les différents élevages, ont également figuré parmi les recommandations de ces assises initiées par la Chambre de l'agriculture et la direction des services agricoles de Constantine. La sécurité alimentaire et l'amélioration de la production céréalière sont souvent déterminées en fonction de la maîtrise des technologies utilisées, ont affirmé les séminaristes qui étaient nombreux à soutenir le programme de redynamisation et d'amélioration de la production de céréales par une "mobilisation plus rationnelle des potentialités agricoles existantes". R.R