Pour permettre aux jeunes en quête d'emploi, de bénéficier de crédits pour lancer leur propre entreprise, une convention a été signée, hier, au siège du ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Communauté nationale à l'étranger, entre l'Agence nationale de gestion des microcrédits (Angem), le FGMMC et des banque publiques, et ce, en présence de M. Djamel Ould Abbès, ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Communauté nationale à l'étranger, et M. Karim Djoudi, ministre des Finances. La convention signée avec des banques publiques, à savoir la Banque nationale algérienne (BNA), la Banque algérienne de développement rural (Badr), la Banque de développement local (BDL) et le Crédit populaire algérien (CPA), a pour objectif l'application des mécanismes d'octroi des microcrédits. En effet, cette convention entre l'Angem et les banques publiques existait depuis 2005 mais grâce à l'expérience acquise en quatre années, les modalités ont été revues et ce, pour permettre une meilleure mise en œuvre. Ces nouvelles modalités concernent, entre autres, le traitement des dossiers, car la nouveauté c'est que le dossier ne peut être refusé au niveau de la banque s'il est accepté par l'Agence nationale de gestion des microcrédits (Angem), la deuxième modalités est le payement des bonifications d'intérêts consentis par la banque ; donc si les intérêts sont de 10% l'Angem payera 9% et le bénéficiaire se chargera du reste, soit 1%. L'agence accompagnera également les bénéficiaires. Le but de cette convention est de déterminer les modalités de préparation et d'évaluation des projets aptes à bénéficier des aides, les méthodes adoptées par les banques pour accéder au microcrédit, mais aussi les méthodes d'application des assurances que couvrent la caisse, et les méthodes relatives au payement des réductions des taux d'intérêt des microcrédits des bénéficiaires. Rappelons également que l'Agence nationale de la gestion des microcrédits propose deux formules : La première formule est le prêt pour l'achat de matières premières, et ce, pour les projets dont le coup est inférieur à 30 000 DA, quant à la deuxième formule c'est le prêt pour la création de l'activité et ce, pour les projets dont le coût est compris entre 50 000 DA et 400 000 DA. Selon M. Karim Djoudi, ministre des Finances, le crédit en Algérie se porte bien, car le taux de croissance est de 25% ; d'ailleurs l'Angem a, à ce jour, octroyé 204 000 prêts, ce qui a permis de créer plus de 206 000 emplois toutes formules confondues. Brahim Mahdid