Comment faire pour que les entreprises soient en mesure à la fois de contribuer au développement, fassent plus que survivre pour croître car verser dans l'immobilisme ne fait pas que stagner mais implique la fatale régression et la disparition. A écouter le milieu ambiant, l'impression est grande qu'il faudrait pour cela assurer à l'entreprise une bonne gouvernance et par bonne gouvernance, il est pratiquement entendu de tous que celle-ci est au management en particulier. Nombre d'écoles privées agréées par l'Etat proposent des formations en management, en gestion d'entreprise, commerce, banque…Alors, c'est la rivalité entre promoteurs à qui proposerait la formation la plus diplômante. On fait ainsi des références à des diplômes français, canadiens ou américains (entre parenthèses, il n'y a pas d'écoles arabes citées en référence, ce qui est dommage alors qu'elles existent). Une question se pose et elle est d'importance, pleut être la plus importante. Qu'en-est il des formations dans les sciences de l'ingénieur ? Les entreprises ne se préparent pas seulement avec les études de management et de ce qui les accompagnent. Comment une entreprise pourrait-elle croître sans que ses cadres ne maîtrisent les technologies, n'améliorent les produits et les rendent meilleurs que les produits en concurrence dans le meilleur avantage prix-qualité ? On met en place en Algérie même des écoles de management dont on dit qu'elles fonctionnent sous le parrainage d'écoles prestigieuses, telles HEC et d'autres mais on ne met pas en place des écoles privées qui fonctionnent sous le parrainage pédagogique des grandes écoles telles Polytechnique de Paris et d'ailleurs, l'Ecole supérieure d'électricité de Paris, etc. Pourquoi alors on n'a pas eu recours à la création d'écoles de formation supérieure en technologie, alors que les écoles de commerce sont "légion" ? La nouvelle stratégie industrielle n'a pas besoin que d'économistes ou de diplômés en sciences commerciales, bien que cela soit quand même utile et même impératif. n.b