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Une si jeune paix à l'affiche à Oran
Premier film de l'Algérie indépendante
Publié dans Le Maghreb le 21 - 02 - 2007


"Une si jeune paix", premier film de l'Algérie indépendante, réalisé par Jacques Charby, est depuis samedi et jusqu'à jeudi prochain, à l'affiche à la cinémathèque d'Oran au titre de la célébration de la Journée nationale du Chahid. Le film, qui se déroule dans un centre dénommé "El Jil El Jadid", met en plan deux bandes d'enfants rivales qui s'adonnent au jeu de la guerre. L'une représentante le FLN et l'autre, la sinistre armée secrète, l'OAS. Le jeu innocent se transformera en cauchemar où les traumatismes et l'horreur de la guerre resurgissent. Le drame ne tardera pas à se produire entre la fiction du jeu et la réalité vécue et qui va marquer dans leurs chairs ces petits orphelins. La violence s'immisce. Un pistolet, trouvé par hasard, devient un objet de jeu. On essaye de revivre une scène vécue dans le passé. Un "gosse" vise l'adversaire. Le coup de feu part et c'est une vraie balle qui met fin à la bataille ... Cette oeuvre poignante, chargée d'une forte émotion, accentuée par le noir et le blanc, comme pour mieux souligner que le drame, plus de quarante ans après sa réalisation, reste toujours d'actualité. Le film traite des traumatismes et des blessures de la guerre chez les enfants, qui reste encore et toujours au centre de tous les conflits. Le réalisateur, disparu en janvier 2006, a signé une oeuvre à mi-chemin entre le documentaire et la fiction. Un film très humaniste chargé d'une sensibilité extrême qui retrace une des premières préoccupations de l'Algérie indépendante, comment prendre en charge psychologiquement et socialement, ces milliers d'enfants orphelins. Ne se contentant pas de faire une oeuvre filmique, Jacques Charby avait joint le geste à la parole en adoptant un des jeunes comédiens du film, dont les deux parents ont été abattus sous ses yeux par l'armée française et lui grièvement mutilé. Une si jeune paix reste l'un des films qui aborde avec sincérité et humanisme la guerre de Libération nationale. Une œuvre méconnue qui mérite d'être (re)découverte grâce à la Cinémathèque d'Oran. Jacques Charby, militant anti-colonialiste a épousé la cause algérienne pour devenir membre du Réseau Jeanson de soutien à la guerre de Libération nationale et un des fameux "porteurs de valises". Arrêté en 1960 et incarcéré à Fresnes (France, il simule la folie. Transféré dans un asile psychiatrique, il s'en évade. Commence alors son exil en Tunisie d'abord, en Algérie ensuite. Il s'investit dans la mise sur pied de Maisons d'enfants pour orphelins de guerre. Après le recouvrement de l'indépendance nationale, de milliers d'enfants, orphelins, sont regroupés par l'Etat pour assurer leur éducation et les prendre en charge psychologiquement dans des centres spécialisés. Jacques Charby, qui a contribué à la mise en place de ces maisons d'enfants orphelins de guerre, puise dans son expérience vécue pour réaliser Une si jeune paix, et évoquer les stigmates de la guerre chez les enfants, thème qu'il a déjà abordé dans un ouvrage, Les enfants d'Algérie, paru aux éditions Maspéro.

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