La commission équipement et développement local du Conseil de la nation a organisé, hier, une journée d'étude animée par le ministre des Transports, M. Amar Tou, sous le thème «Chemin de fer : situation actuelle et perspectives». M. Amar Tou a indiqué, dans ce contexte, que «le gouvernement dispose de tous les moyens financiers pour l'achèvement des projets inscrits dans le cadre du plan quinquennal 2004-2009 et pour la réalisation des futurs projets induits par le plan quinquennal 2009-2014». Il a ajouté que son souhait est de «désenclaver plusieurs villes se situant dans les Hauts-Plateaux, à travers la réalisation de plusieurs voies ferrées reliant les extrémités du pays». Aussi, le ministre a affirmé que «plusieurs appels d'offres sont en court d' évaluation pour l'électrification de nouvelles voies ferrées, réalisant ainsi un gain de croissance supérieur aux années précédentes d'ici l'année 2013». M. Amar Tou a également incité les citoyens de recourir au transport ferroviaire, surtout après la réception et l'acquisition de nouvelles automotrices électrifiées, de nouveaux autorails, durant les années 2008 et 2009 et l'amélioration des infrastructures ferroviaires. Le ministre a également indiqué que 6000 agents vont être formés pour assurer la protection de ces nouvelles infrastructures. De plus, s'agissant des appels d'offres qui ont été lancés pour les projets en cours de réalisation, ces derniers concerneront les rocades Sétif-Bordj Bou Arréridj, Tébessa-Aïn M'lila, la double voie électrifiée algéro-tunisienne sur 100 km, en plus de l'achèvement de l'électrification de toute les lignes de la banlieue d'Alger. Pour ce qui est des projets qui ont été réalisée, il faut noter qu' un grand nombre de voyageurs qui empruntent les rocades Est et Ouest sont satisfaits. Certes, selon le ministre «ces nouvelles lignes électrifiées font gagner du temps». M. Tou estime qu'«aujourd'hui beaucoup de choses restent à faire en matière de sécurité afin de réduire le nombre d'accidents et assurer la sécurité des voyageurs». En outre, le ministre s'est engagé à mettre tous les moyens nécessaires pour que les voies ferrées non exploitées, surtout au niveau des ports (Alger, Oran, etc.) soient de nouveau opérationnelles car, selon lui, elles sont rentables en matière de transport de marchandises de tous types (céréales, phosphates, pétroles, carburants, containers, etc.) Enfin, pour ce qui est de l'enveloppe financière allouée au secteur, le ministre indiqué que 5 580,5 milliards ont été dégagés sur la période allant de 1999 à 2014. Pour ce qui est des pertes financières, elles sont estimées à 30 millions de dinars pendant les 10 dernières années. Les projets sont réalisés par des firmes étrangères, en collaboration avec des sociétés nationales (cosider, infra-rail) pour le terrassement et l'électrification. Nassim I.