La direction générale de la recherche scientifique et du développement technologique du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a organisé, hier, une conférence de presse consacrée à la coopération bilatérale algéro-tunisienne dans le domaine de la recherche scientifique et du développement technologique. Un comité réunit une fois par an les chercheurs algériens et tunisiens. Cette année, cette réunion a été consacrée à la couverture de 51 projets de recherche. Aussi, la recherche scientifique et technologique en Algérie ainsi qu'en Tunisie représente plus qu'un vœux, c'est une nécessité, voire une obligation, car elle est le moteur qui induit des retombées immédiates avec des impacts tangibles dans le domaine socio-économique. Par conséquent, il est indispensable de mettre en place des structures et des mécanismes adéquats pour mobiliser les connaissances, développer et soutenir la créativité à travers l'innovation qui constitue une priorité nationale soutenue par les plus hautes autorités de l'Etat. La dynamisation de la recherche scientifique et du développement technologique doit s'accompagner d'une amélioration des capacités et potentialités nationales avec une bonne gestion des ressources humaines, des structures, infrastructures et superstructures de recherche. Par ailleurs, pour arriver à un bon développement scientifique et technologique, la stratégie adoptée consiste à poursuivre et consolider la coopération entre les deux pays, ainsi qu'avec d'autres partenaires, à savoir les pays de la zone euro- méditerranéenne, notamment ceux de la rive nord de la Méditerranée ainsi que certains autres pays qui sont devenus désormais des partenaires privilégiés tels que le Japon et les Etats-Unis d'Amérique. Cela n'exclut en aucun cas d'éventuels partenariats avec d'autres pays de la rive sud. La diversification de la base de partenariats est avantageuse pour une démarche sélective qui vise à tirer profit des avantages compétitifs internationaux de certains pays, tout en veillant à assurer un transfert de technologie et de savoir-faire effectif et des possibilités de financement. Cela concernera une moyenne de 1 200 000 étudiants travaillant dans la recherche scientifique, la technologie et le développement des compétences en Algérie contre 6 000 étudiants en Tunisie. D'un autre côté, ces projets de recherche internationaux de grande envergure qui sont conduits en collaboration avec plusieurs pays, sont renforcés également par 51 projets et 60 coparutions entre l'Algérie et la Tunisie. La coopération bilatérale algéro-tunisienne soutient, en outre, la participation de leurs compétences à des recherches à l'étranger. N.I.