Pays industrialisé par excellence, l'Italie développe de plus en plus sa politique économique de partenariat avec plusieurs firmes étrangères notamment algériennes. Jadis, pays à vocation agricole, l'économie italienne a connu au cours de la moitié du XXe siècle, de profondes transformations qui lui ont permis de se rapprocher considérablement du modèle de croissance-développement des nations plus industrialisées et, en particulier, des pays de l'Union européenne (UE). La preuve c'est qu'aujourd'hui le pays est classé au sixième rang mondial pour le PIB global et justifie ainsi son appartenance au G-7 qui regroupe les pays les plus industrialisés de la planète. Les fréquents changements de gouvernement, n'ont en aucun cas, altéré le développement des mécanismes de marché ainsi que la politique de décentralisation des décisions au niveau des entreprises. Les pouvoirs publics ont fourni des efforts titanesque afin de réduire les déséquilibres structurels dans le souci d'intégrer l'économie italienne dans la construction européenne. Aujourd'hui, le niveau de vie des Italiens a presque rattrapé celui de leurs partenaires européens : en 2000, le produit intérieur brut (PIB) par habitant atteint 19 710 dollars contre 22 640 dollars au Royaume-Uni, 23 480 dollars en France et 25 350 dollars en Allemagne De l'agriculture à l'industrie L'Italie a évolué depuis quelques dizaines d'années et, de pays agricole, est devenue un pays industriel. Le rythme du développement économique n'a cependant pas été uniforme dans l'ensemble du pays et l'on note encore de grandes disparités entre le Nord et le Sud. Les principales exportations de l'Italie incluent les machines et l'équipement de transport, les produits chimiques, l'habillement et la chaussure. Le tourisme reste une source importante de revenus. Pays industriel, l'Italie présente une économie diversifiée. L'économie italienne est caractérisée par les contrastes régionaux importants, entre le Nord (plaien du Po) très développé, industrialisé, et très dynamique, le Centre, autour de Rome dominé par le secteur tertiaire et les fonctions politiques de la capitale, et le Sud, le Mezzogiorno, plus rural et qui souffre d'un taux de chômage élevé (de l'ordre de 20 %). Ce déséquilibre perdure malgré les nombreuses politiques menées en faveur du développement du Mezzogiorno. L'autre caractéristique est l'importance des petites et moyennes entreprises, notamment dans le Nord-Est (Vénétie), qui contribuent fortement à la notoriété du savoir-faire italien dans le monde. À noter cependant que certains secteurs sont très concentrés, tels celui de l'automobile quasi monopolisé par Fiat. C'est une économie très tributaire des importations pour ses approvisionnements en matières premières et en énergie (plus de 75 % de l'énergie est importée, le pays disposant de quelques gisements de gaz naturel et de ressources en hydroélectricité, mais ayant renoncé totalement à l'énergie nucléaire).De nos jours elle se trouve à la 5e place de l'économie mondiale. Survol économique Au cours des dernières décennies, le pays a poursuivi une politique fiscale stricte dans le but de répondre aux critères économiques et monétaires de l'Union européenne, ce qui lui a permis, grâce également à des taux d'intérêts limités et une inflation plus basse, de participer à l'euro dès sa création en 1999. Plus récemment, les performances économiques de l'Italie ont pris quelque retard par rapport à ses partenaires européens. Cela a conduit le gouvernement actuel a de nombreuses réformes à court terme en vue d'améliorer la compétitivité du pays et sa croissance à plus long terme. Cependant la mise en œuvre de réformes très souhaitables du point de vue des économistes, comme l'allègement des prélèvements obligatoires, l'assouplissement du marché du travail et la réforme de l'onéreux système de retraites, avance trop lentement tant du fait de la stagnation de l'économie que de l'opposition des syndicats. S'agissant des réformes du marché du travail, celles ci ont été profondes et se sont traduites par une amélioration de l'emploi et un recul du chômage. Des mesures sont prises actuellement pour améliorer la situation des travailleurs sous contrat à durée déterminée. Malgré tout, les travailleurs en place demeurent très protégés et la performance du marché du travail est très différente d'une région à l'autre. L'immigration de grande ampleur (une grande partie de l'immigration était clandestine dans le passé) est un phénomène récent et les travailleurs immigrés trouvent un emploi là où il y a pénurie chronique de main-d'oeuvre. Les campagnes successives de régularisation montrent que les immigrants sont nombreux à vouloir travailler dans le secteur formel. Page Animée Par Rachida Imen