Les rapports entre l'Algérie et les Etats- Unis d'Amérique n'ont jamais été aussi meilleurs qu'en la période actuelle. L'espoir a été exprimé et réitéré à maintes fois, par les deux parties, hier, à l'occasion du symposium algéro-américain des affaires, qui a eu lieu à l'hôtel El Aurassi. Un indicateur des plus significatifs, aux yeux de M. Robert Ford, l'ambassadeur américain, à Alger. C'est le fait que les échanges commerciaux, entre les deux pays, atteignent la barre de 15.5 milliards de dollars en 2006, à la faveur des efforts fournis par la propulsion du partenariat bilatéral, diversifié. "Chose, qui fait de l'Algérie, le deuxième client des Etats-Unis", souligne l'ambassadeur Us, lors de son intervention, hier. Les nombreux opérateurs économiques et représentants diplomatiques ont surtout mis l'accent sur l'impératif de passer à un stade supérieur de coopération en élargissant l'entraide, en promouvant des actions concrètes dans d'autres domaines d'activité. C'est là, le point le plus important qui d'ailleurs, représente une des perspectives axiales et vitales de la nouvelle orientation de l'économie nationale visant à libérer les initiatives hors hydrocarbures. Ce deuxième symposium des affaires, algéro-américain, ayant été organisé pour la première fois, en décembre 2005, est consacré aux domaines de la construction et des infrastructures. M. Robert Ford n'a pas manqué de remarquer que le domaine du bâtiment, des infrastructures et de la construction en gsénéral, est "très florissant en Algérie". Le représentant diplomatique américain, en Algérie, a invité, à l'occasion, les hommes d'affaires Us à investir davantage dans notre pays où, relève-t- il encore, le climat des affaires et tout l'environnement économique sont améliorés. Ce qui est de nature à garantir la sécurité de leurs investissements. La détermination des pouvoirs publics algériens a été clairement affichée pour réunir toutes les conditions de la transparence et de professionnalisme dans leurs comportements, vis-à-vis des investisseurs, en mettant en place un cadre règlementaire et financier adéquat. Bien entendu, force est de souligner à ce sujet, que les partenaires américains n'ont pas fait de frilosité, ni de suspicions, puisque de gigantesques projets d'investissement et de partenariat ont déjà été accomplis ou sont en voie de l'être. Citons entre autres, dans la construction, puisqu'il s'agit de ce secteur, le plus grand projet de la mise en place de la station de dessalement d'eau de mer d'El Hamma. L'investissement a nécessité la mobilisation de 150 millions de dollars. De même pour la construction de l'hôpital de Aïn Témouchent, qui a obtenu l'entière satisfaction du gouvernement algérien, rappelle M. Robert Ford. Le directeur de la planification et du développement au ministère des Ressources en eau a présenté à cette l'occasion, la stratégie du développement du secteur. Les opérateurs américains ont pu ainsi avoir une idée précise des importantes perspectives dans le domaine de la construction, comme celles liées aux barrages et aux grands transferts des ressources hydrauliques pour un meilleur approvisionnement. Des exposés similaires ont été présentés par les autres départements impliqués directement dans la construction, à l'instar des ministères des Travaux publics et des Participations et de la Promotion des investissements qui ont présenté les réelles opportunités de partenariat qu'offre le marché algérien… Pour sa part, M. Ismael Chikroune a qualifié de "très prometteuses", les projections et perspectives de l'entraide dans ce domaine, à l'issue de la présentation des expertises respectives des deux pays, dans le domaine de la construction. D'où l'intérêt de ce genre de manifestations économiques, indique M. Chikroune, qui permettent ainsi à l'économie algérienne de tirer profit des compétences et du savoir- faire américain dans ce secteur.