Le potentiel pétrolifère de certains bassins du Nord du pays présente aujourd'hui un intérêt certain. Même si les gisements du Sud n'ont pas encore révélé tout leur potentiel, les pouvoirs publics ne se privent pas d'explorer les possibilités de production de pétrole dans les bassins du Nord, ainsi qu'en offshore, d'autant plus que la ressource se raréfie et s'apprécie. C'est dans ce sens que le département de Chakib Khelil, devrait allouer pas moins de 400 millions de dollars à l'exploration pétrolière dans le nord du pays. D'ailleurs le ministre de l'Energie et des Mines a mis à profit sa visite dans la wilaya de Bouira pour inspecter le champ pétrolifère de Oued Guetirini dans la région du Hodna-Est, relevant de la commune de Dirah , située au sud de la wilaya de Bouira. Une occasion qui aura aussi permis d'apprendre qu'un tout nouveau système d'exploitation des gisements a été mis au point. Actuellement en phase de test, celui-ci sera étendu à plusieurs champs pétroliers, notamment lorsqu'il s'agira de petits gisements. Pour ce qui est du champ de Oued Guetirini découvert en 1949 et selon les données du contrat d'exploitation passé avec l'entreprise Sonatrach, ce champ pétrolifère s'étend sur une surface globale de 6958 km2, avec un coût d'investissements estimé à 30.800.000 dollars. Aussi, 22 puits de pétrole, présentant des capacités variables de production ont été découverts. S'agissant de l'exploitation optimale de ce gisement, l'on préconise plusieurs techniques dont, entre autres, le forage à plus de 4500 m en profondeur. Notons que des études ont démontré que le nord algérien et l'offshore présentent de nombreuses potentialités à explorer. De longs travaux d'exploration ont, en effet, démontré que la partie septentrionale de notre pays recèle des potentiels non négligeables de gisements d'hydrocarbures. Ainsi, et après la découverte d'indices plus ou moins superficiels dans certaines régions du nord algérien, des études ont montré que le sud-est constantinois offre des perspectives fort intéressantes en matière de production pétrolière. Le domaine minier offshore algérien, d'une superficie totale de 108 122 km2, malgré son riche potentiel, reste néanmoins inexploré aux autres bassins de la Méditerranée occidentale. L'offshore algérien est généralement considéré comme prometteur. L'un des premiers thèmes à considérer serait le bassin de Chélif découvert en 1896 et qui possède un gisement commençant à terre (gisements d'huile de Ain Zeft de Tiouanet) et continuant en mer avec une géologie intéressante. Samira G.