La quatrième édition du Festival national de la musique chaâbi se déroulera du 9 au 15 septembre au théâtre national Mahieddine- Bachetarzi. A cet effet, le commissaire du festival, Abdelkader Bendamèche, a animé une conférence de presse, hier, au siège de l'Institut national supérieur de musique, rappelant déjà que "trente jeunes artistes amateurs, sur les quatre-vingt-trois candidats ayant participé aux demi-finales des wilayas, ont été sélectionnés pour la finale de cette quatrième édition du festival ", a-t-il indiqué.Selon lui, ce festival sera cette année un espace " d'université populaire " où des jeunes viendront apprendre les règles strictes de cette musique séculaire dans un esprit tout à fait festif. Précisant que les présélections ont eu lieu à Mostaganem, Sétif et Alger Abdelkader Bendamache, rappelle que celles-ci ont été intégrées au Panaf 2009. Insistant sur le fait que de nombreux artistes sont des dignes héritiers des El Anka, M'rizak et Guerrouabi, le commissaire du festival exige des lauréats le minimum d'authenticité de cet art musical. Bendamache note également que les cinq lauréats sélectionnés " seront pris en charge sur le plan de la carrière à travers les conseils qui leur seront prodigués et la tournée qui sera organisée à leur intention ". " En ce qui concerne les nouveautés pour cette édition, il y a eu la participation des artistes de la communauté algérienne vivant en France et l'hommage rendu, outre à un maître décédé, en l'occurrence Hadj M'Rizek, ravi au monde de l'art en 1955, à deux grands noms de la chanson chaâbi, Amar El Aâchab et Ahcène Saïd ", a relevé le commissaire du festival. Les 1re , 2e et 3e éditions du Festival national de la musique chaâbi, ont été respectivement dédiées à El Hadj M'Hamed El Anka, El Hadj El Hachemi Guerrouabi et Mohamed El Badji. La publication d'un " Diwan " (recueil), regroupant les poèmes qui seront interprétés par les finalistes, figure également au programme du Festival national de la musique chaâbi, manifestation dont l'objectif, selon les organisateurs, est " le renouvellement des potentialités dans le domaine du chaâbi, la découverte de jeunes talents et une meilleure connaissance de ce genre musical, notamment par le biais de la recherche documentaire ". Assister à ce rendez-vous culturel institutionnalisé par arrêté ministériel du 13 juillet 2005 dans le cadre d'une vaste mise en place des festivals culturels dans le pays, ne sera pas gratuit , mais payant de façon symbolique, l'art étant selon Bendamèche, un produit comme un autre. L'année dernière, le jury était présidé par Boudjemaâ El Ankis. Le commissaire général du festival a juste rappelé que les prix attribués seront les mêmes que pour le festival précédent, soit 250 000 dinars pour le premier prix et quatre autres distinctions allant de 200 000 à 5 000 dinars. Les candidats viennent de plusieurs wilayas du pays, bien entendu. Rebouh H.