Les mutations industrielles sont au cœur des grands débats qui agitent notre pays. Dans ce contexte, le gouvernement algérien a tracé de nombreuses démarches afin de définir une stratégie industrielle en prenant en considération les avantages naturels propres à notre pays. En effet, il est aujourd'hui, nécessaire de définir une stratégie industrielle qui prenne en considération le cadre national et international du pays dans un large contexte de mondialisation et d'ouverture du marché national sur l'extérieur. Cette stratégie doit réunir les conditions pouvant permettre le relèvement du niveau de la productivité et de la compétitivité de l'entreprise. Cette condition est indispensable pour assurer une protection solide contre l'envahissement des autres industries sur le marché national. A cet effet, le gouvernement a entrepris de grands travaux pour la mise en place d'une politique industrielle qui s'articule essentiellement sur le choix des branches industrielles à privilégier ainsi que sur la définition d'une nouvelle approche du développement industriel basée sur la promotion de zones d'activités industrielles intégrées. Concernant les branches, mises en priorité par le gouvernement, pour le développement industriel, on trouve, en premier lieu, les industries de transformation des ressources primaires, à savoir la pétrochimie, l'industrie des engrais, les industries sidérurgiques et des métaux non ferreux, les matériaux de construction. En deuxième position, on trouve les industries électriques et électroniques, les industries agro-alimentaires, l'industrie pharmaceutique, en plus de la promotion de nouvelles industries comme l'automobile, le développement des télé-services et la promotion de l'industrie du software. Le gouvernement a d'ailleurs étudié les mesures concrètes pouvant permettre leur relance et leur développement, à savoir réunir les conditions pouvant permettre le relèvement du niveau de la productivité et de la compétitivité de l'entreprise, promouvoir les zones d'activité industrielle intégrées et de technopôles avec identification d'agglomérations locales pour promouvoir leur développement, organiser les espaces structurés (polyvalents, organisés en technopôles spécialisés) ; mettre à niveau le dispositif législatif et réglementaire régissant le secteur industrie. Ce sont en général, les industries sur qui, le gouvernement algérien mise gros. Plusieurs pays ont testé cette méthode, qui s'est avérée très fructueuse surtout pour les pays émergents tels que le Brésil, l'Inde et la Chine. L'expérience de ces pays dans se domaine s'est résultée par la création des millions d'emploi comme résultat direct ainsi que l'amélioration et la dynamisation de la croissance de ces pays. Aussi, cette démarche, repose sur deux vecteurs complémentaires. Il s'agit en premier lieu de consolider les acquis en préservant et en redynamisant les industries nobles et en donnant un appui aux entreprises publiques stratégiques. Néanmoins il ne faut en aucun cas ignorer le secteur privé. En effet, il faudrait, pour la bonne gestion de ces innovations, à intégrer la privatisation comme choix stratégique et indispensable pour la mise en fonctionnement et la continuité de cette démarche. La réussite de cette stratégie dépendra nécessairement de la qualité de la formation mise à la disposition des investisseurs qui eux cherchent à accueillir le plus d'information en ce qui concerne la taille du marché algérien actuel et futur. Actuellement, le climat pour l'installation d'une stratégie industrielle est plus que jamais favorable. Les pouvoirs publics disposent de ressources financières suffisantes pour mettre à niveau ces branches. Plusieurs entreprises bénéficieront de l'appui des pouvoirs publics pour être plus compétitives. Toutefois, il est indispensable de miser sur le partenariat avec des firmes étrangères.