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Le prix des œufs invariablement soumis à la loi de l'offre et la demande
Bordj Bou Arreridj
Publié dans Le Maghreb le 26 - 09 - 2009


L'œuf reste un des rares produits, dans la wilaya de Bordj Bou Arreridj, à "dépendre uniquement" de la loi de l'offre et de la demande, notent de nombreux aviculteurs de la région des Biban. La production mensuelle d'œufs est estimée à 34 millions d'unités par mois au niveau des 566 poulaillers repartis sur les 34 communes de la wilaya, avec toutefois une concentration dans les daïras de Ras El oued, de Bir Kasdali, de Ain Tagrout et de Medjana. Cette production, "largement suffisante pour répondre aux besoins de toute la wilaya de Bordj Bou Arreridj, est également écoulée dans les grandes villes comme Alger, Sétif, Constantine et Blida, où la consommation d'œufs est importante", estiment de leur côté les services agricoles. En été, où le prix de la plaquette de 30 œufs chute à Bordj Bou Arreridj et ses environs de 300 à 150 DA, une grande partie de la production est acheminée vers les villes côtières, principalement à Alger, tandis qu'en hiver, l'œuf connaît une hausse sensible qui voit la plaquette écoulée à 200 DA en moyenne, ajoute-t-on à la DSA. Un accroissement de la consommation d'œufs est observé, d'une manière générale, lors d'événements comme le Ramadhan où la plaquette "grimpe jusqu'à 260 DA", assure-t-on de même source. "Savez-vous que l'œuf est le seul produit agricole qui ne soit pas stocké dans les chambres froides car sa conservation n'est pas économiquement rentable et les fluctuations de prix, notamment les chutes imprévisibles de prix en fonction de la production des autres wilayas limitrophes, empêche l'aviculteur de spéculer sur le marché, sauf dans les grandes villes où les grossistes jouent parfois sur les prix", indiquent pour leur part des commerçants spécialisés. Sur le marché, tout le monde s'accorde à reconnaître que l'œuf est l'un des rares, sinon l'unique produit de consommation courante qui échappe à la spéculation effrénée, tout au moins dans la wilaya de Bordj Bou Arreridj. Au niveau de la DSA, on reconnaît que l'Algérien "n'est pas un grand consommateur d'œufs par rapport aux pays développés, soit à peine 80 à 100 œufs par habitant et par an contre 300 à 350 en Europe par exemple". Selon la même source, les ménages algériens consomment moins d'œufs qu'il y a une décennie. Au début des années 1990, l'Algérien consommait une moyenne de 120 œufs par an alors qu'actuellement la moyenne de consommation est descendue à environ 80 œufs par habitant et par an. Par ailleurs, l'œuf est rarement introduit dans la cuisine algérienne sauf dans la pâtisserie et, occasionnellement, lors des fêtes traditionnelles. C'est valable dans tout le pays, note un aviculteur, mais "c'est surtout visible à Bordj Bou Arreridj". "Il est rare qu'un client demande une omelette comme entrée dans mon restaurant", note par exemple le patron du restaurant "Reski", l'un des établissements les plus fréquentés du centre-ville de Bordj Bou Arreridj. Selon lui, même la fameuse "omelette-frites" est globalement boudée chez les restaurateurs des Biban, la clientèle locale étant surtout portée sur les "plats à sauces", contrairement aux grandes villes où l'omelette-frites est "reine". C'est dire, estime encore ce restaurateur, que l'œuf de Bordj Bou Arreridj "a encore du chemin à faire pour entrer dans les traditions culinaires locales" et continuera longtemps à être écoulé, malgré une production abondante, sur les marchés des grandes villes du centre du pays. R.R

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