Les femmes en Algérie représentent plus de 55% de la population en Algérie, Mais la situation de la femme reste des plus difficile. Jusqu'à ce jour, la femme, reste marginalisée dans divers domaines socio-économiques, et cherche à conquérir son indépendance, afin de pouvoir participer dans la dynamique de développement que vit le pays dans tous les domaines, à savoir l'éducation, la santé, l'économie et également être présente dans les institutions de l'Etat et les cercles décisionnels. Il est à noter que le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika a dégagé une enveloppe financière très importante, pour une meilleure prise en charge des problèmes de la femme. Cette enveloppe sera allouée, prochainement.Aussi, le Conseil national de la femme sera installé aujourd'hui et "vient renforcer l'action du ministère visant l'élaboration de sa stratégie et des programmes. Pour ce qui est du taux de participation de la femme dans le monde du travail en Algérie, il est de 18,86%. Quant à la représentativité des femmes dans les assemblées élues il n'est que de 7%. Le ministre chargé auprès du chef de gouvernement chargé de la famille et de la condition féminine, est en train de travailler avec les ministères de l'Education et de la Solidarité ainsi que les Scouts musulmans algériens pour bannir l'analphabétisme, notamment dans les régions rurales. En effet, la scolarisation des filles dans ces régions reste faible. La présidente de l'Association des femmes cadres algériennes pour la revalorisation et l'élargissement de l'encadrement féminin (Afcare), Aïcha Kouadri avait affirmé dans une récente, conférence que les femmes sont de plus en plus nombreuses à occuper des postes à responsabilité dans tous les secteurs d'activité de l'administration publique algérienne mais restent "quasiment absentes" des postes de décision, Elle a estimé à 40% le taux de femmes cadres actives aujourd'hui en Algérie mais à seulement 5% occupent des "postes-clés de décision". Ces statistiques "ne prennent pas en compte le secteur privé où la femme devrait être plus présente et plus influente", selon la même responsable. Dans ce cadre, les représentants des partis politiques, ne manquent pas de parler de l'amélioration de la situation de la femme, et le renforcement de sa participation dans la vie politique, des slogans que les femmes entendent à chaque occasion électorale, comme en est le cas, cette année pour les législatives prévues le 17 mai prochain. Le Code de la famille qui a été amendé, il y a deux ans, dont les décrets exécutifs ne sont toujours pas apparus, plusieurs représentantes du mouvement associatif de la femme algérienne, aspirent plus de droit, et surtout l'application de ces lois par la justice, surtout en ce qui concerne, le droit au foyer en cas de divorce, ce qui n'est pas le cas sur le terrain, avec toutes les femmes qui se sont trouvées dehors après le divorce. Le phénomène des femmes battues persiste aussi, ce fléau dont souffre encore les Algériennes que ce soit au sein de leurs familles ou bien au sein de leur couple.