Les réserves mondiales en pétrole et en gaz ne sont pas illimitées. Aucun doute possible. Ce n'est pas encore l'heure de l'inquiétude pour les populations. Celles-ci sont convaincues que l'Etat est là et continuera toujours à être là pour protéger la sécurité des consommations. Ceux qui s'intéressent, en tant qu'experts, en tant qu'économistes, en tant que politiciens aux questions de l'énergie font remarquer que les gisements découverts seraient moins importants que le volume des hydrocarbures extrait du sous-sol, ce qui les amène à conclure que, fatalement, il viendra le jour où les approvisionnements en énergie des pays consommateurs connaîtront une rupture, ce que ces derniers redoutent beaucoup car elle remet en cause leur croissance économique comme le redoutent également les pays producteurs car elle remet en cause leur survie même. Les pays producteurs passeront d'abord par la phase de l'arrêt de leurs exportations car leur production qui s'inscrit dans un processus irréversible de diminution sera au niveau de leur consommation interne. Dans une deuxième étape, leur production sera inférieure à leurs besoins et ceux qui n'auront pas réussi à mettre en place des systèmes de production d'énergie alternative, risqueront de vivre sous la menace d'un retour à l'âge de pierre. Le problème pour les pays actuellement producteurs de pétrole et de gaz réside dans le monopole des pays nucléaires à produire de l'énergie électrique à partir du nucléaire. Il y aura bien un jour, l'emprunt par les pays pétroliers du chemin des pays nucléaires pour s'y approvisionner en combustibles nucléaires, en uranium enrichi pour le fonctionnement de leurs centrales nucléaires, d'où l'urgence d'un investissement dans la mise en place de centrales nucléaires. Les grands pays consommateurs de pétrole deviendront producteurs d'énergie nucléaire tandis que les pays producteurs de pétrole deviendront des importateurs d'énergie nucléaire. N.B