La stratégie industrielle de l'Algérie s'est basée sur l'identification de certains secteurs de développement industriels tels la pétrochimie, la mécanique, la sidérurgie, les matériaux de constructions, qui représentent les secteurs industriels importants que l'Algérie compte développer à l'avenir. POUR CELA, il est évident que la promotion et le développement du secteur industriel demande une bonne expertise et un savoir-faire solide. C'est dans cette optique que l'Algérie essaye de choisir ses partenaires. L'Allemagne représente pour l'Algérie un important partenaire économique, étant donné qu'il est le 5e fournisseur du pays. Dans ce cadre, une importante délégation d'hommes d'affaires allemands, représentant une dizaines d'entreprises de divers secteurs industriels à savoir la logistique, la construction, le pétrolier et gazier, l'architecture, l'ingénierie, ..etc est venues à Alger afin d'établir des relations de partenariat avec les entreprises algériennes. A noter que c'est la deuxième délégation allemande qui se rend à Alger. Jusqu'au 8 décembre prochain il y aura encore 5 autres délégations d'hommes d'affaires qui se rendront à Alger pour trouver des partenaires algériens. " L'industrie ne représente que 5% du PIB, la réalisation du programme pour la relance économique, la diversification industrielle annoncée ne peut se réaliser qu'avec un transfert de technologie, nous avons un déficit en matière d'expertise et de technologie, nous devons avoir recours au savoir-faire allemand", a indiqué hier M. Ahmed Ait Ramdane chef de division de la promotion des investissements au sein du ministère de l'Industrie et la Promotion des investissements. Selon lui, la promotion et la diversification du tissu industriel, notamment les secteurs de l'industrie électrique, les biens d'équipements, l'agroalimentaire, les TIC, l'automobile, et la construction navale, demandent un savoir-faire de qualité, et cette qualité existe notamment chez les Allemands. " Je suis persuade que I'économie allemande, avec son haut niveau technologique et son savoir-faire qui répond aux standards les plus élevés, aura sa place en tant que partenaire durable en Algérie. De même que je suis convaincu que ce partenariat sera un partenariat gagnant-gagnant comme beaucoup de partenariats algéro-allemands qui ont été créés ces dernières années ", a déclaré, hier, pour sa part M. Andreas Hergenrother, directeur général de la Chambre algéro-allemande de commerce et d'industrie (AHK Algérie), lors d'un point de presse organisé à l'occasion de la venue de la délégation d'hommes d'affaires allemands et la bourse de coopération. A noter que la réalisation de ce voyage de délégation et la bourse de coopération font partie du programme " services techniques " du ministère allemand de l'Economie et de la Technologie, qui a comme mission principale l'encouragement du transfert de technologies vers l'étranger. Interrogés, par ailleurs, sur l'impact des dernières mesures de la loi de finances complémentaire pour 2009 (LFC) sur l'investissement allemand en Algérie, M. Hergenrother a expliqué que les investissements dans le cadre des hydrocarbures vont bon train, mais par contre, c'est dans l'investissements des produits hors hydrocarbures qu'il y a des hésitations ; " On constate actuellement que les entreprises sont en état d'attente et plus ou moins hésitantes, mais notre rôle en tant que représentant de la Chambre de commerce algéro-allemande, est notamment la promotion du marché algérien très prometteur. Les entreprises allemandes sont prêtes à contribuer au transfert de technologies et même à investir de manière durable. Pour promouvoir de plus forts engagements, une stabilité des conditions d'investissements est indispensable mais, il faudrait en revanche que le partenariat soit encouragé par les deux parties", a-t-il estimé. Samira Hamadi