Par B. Chellali En dépit de certaines contraintes, le projet de loi de finances 2010 repose sur des facteurs conjoncturels favorables qui conduisent à une relance des activités économiques. La ligne suivie pour l'élaboration de ce projet budgétaire vise à favoriser les atouts du pays à se développer en matière de croissance surtout, à travers un processus d'investissement à outrance, consistant à investir dans tous les domaines. Cette politique, qui s'accommode d'une économie libérale, introduisant les règles du marché, favorise l'expansion du secteur privé productif. L'orientation du budget de l'Etat, dont l'objectif est le rétablissement des grands équilibres macroéconomiques et financiers, prend le relais des actions de relance amorcées dans les exercices précédents. Cette fois-ci, la loi de finances s'est donné des priorités qui tiennent davantage compte des citoyens, du social et de l'économie.La hiérarchisation des priorités est assurée et les actions clairement définies. La nature et la profondeur des liens entre les investissements et la productivité améliorent la performance de certains secteurs productifs encore très faibles. Comme il ressort que les bons résultats, sur lesquels la prochaine loi de finances s'attend en matière de croissance économique, d'inflation, d'exportations et d'importations, trouvent tout naturellement leurs intérêts à un moment où l'action du gouvernement mise énormément sur l'investissement privé, notamment les IDE pour relancer la croissance.Dans cet esprit, le projet de loi de finances pour l'exercice 2010 est caractérisé, en premier lieu, par un double aspect de dynamisme, à savoir l'accroissement de la politique sociale, qui est largement assurée par l'Etat, et le quantitatif qui est basé sur le déploiement de grands efforts de lutte contre le chômage, le renforcement et l'amélioration des conditions de la croissance et de la création de richesses au niveau de chaque région. Le programme politique mis en exécution, qui a pour principe de ne point limiter les moyens actuels de développement et d'amélioration de conditions et de niveau de vie des populations, ouvre la voie à la hausse de tous les indicateurs. C'est pourquoi, dans la prise de mesures socio-économiques, il est nécessaire de sensibiliser tout un chacun sur l'importance des besoins du pays. Pour que chacun soit efficace dans son action, dans un effort collectif, pour parvenir à réaliser les aspirations présentes et futures de la nation algérienne.Aujourd'hui, il est clair que le processus de développement dans son intégralité est solidement mis en marche en faisant miroiter des avantages spécifiques s'appuyant sur un dynamisme propre qu'il appartient de maintenir à tous les échelons. Tout affaiblissement de cette dynamique conduirait à un démantèlement de tout le processus et déboucherait sur des résultats non significatifs. En tout état de cause, l'aspect le plus essentiel de la phase actuelle est la mobilisation et l'effort commun au profit de l'intérêt général.