Les nouvelles orientations de l'investissement en Algérie sont fondées sur une stratégie consacrant l'intérêt général. Ces nouvelles orientations de l'investissement ont été explicitement énoncées dans la loi de finances complémentaire pour l'année 2009. L'Etat devra avoir sa part d'intérêt dans chaque projet d'investissement réalisé en Algérie au titre du partenariat entre différents opérateurs algériens, ou avec le partenaire étranger. On constate que pour la période 2005-2009, près de 200 milliards de dollars d'investissements publics et privés ont été consentis par l'Etat durant la période 2005-2009, a affirmé le directeur général de l'Agence nationale de développement de l'investissement (Andi). Intervenant lors d'une journée d'étude régionale sur le partenariat, M. Mansouri, qui a souligné "l'envergure" et "l'ampleur" de ces investissements, a mis également l'accent sur les actions concrètes menées par l'Algérie depuis plusieurs années pour actualiser ses dispositifs institutionnels, législatifs et réglementaires, les moderniser et les mettre au diapason de l'évolution des normes universelles. Dans ce contexte, il a tenu à situer la place des investissements directs étrangers (IDE) qu'il a qualifiée de "primordiale", au regard, a-t-il dit, aux apports qu'ils peuvent apporter en matière de transfert de technologie, de savoir-faire et de marchés. "L'introduction des IDE dans notre économie ne peut se réaliser à l'avenir que par le partenariat, au sens du co-investissement, qui est aujourd'hui dans notre législation, un passage obligé pour les investisseurs étrangers", a-t-il souligné. "Autant alors œuvrer pour des partenariats gagnants-gagnants", a-t-il dit. M. Mansouri a également évoqué la question de la dotation du pays d'une bourse de partenariat, une initiative de l'Andi qui consiste, a-t-il expliqué, à mettre en place une base de données sur le partenariat qui recevra des offres de projets d'investissement en Algérie faisant appel à un partenaire étranger. Cette rencontre sur le partenariat à laquelle ont pris part des représentants du ministère de l'Industrie et de la Promotion des investissements, les autorités locales ainsi que les opérateurs économiques et représentants d'associations patronales locales s'inscrit, selon ses promoteurs, dans un vaste programme d'actions visant à faciliter l'acte d'investir et à améliorer son environnement. Cette initiative, qui relève des missions d'accompagnement et de facilitation de l'Andi, vise également, selon ses initiateurs, à développer au sein de la communauté d'affaires nationale l'idée de "partenariat dans le domaine de l'investissement" à travers une série d'ateliers au niveau des différentes régions du pays en vue de débattre de cette question et de mettre en exergue les avantages récoltés du partenariat. D'autre part, on note que les investissements en Algérie ont augmenté de 40 % durant les 9 premiers mois de l'année. Plus de 15 715 projets ont été déclarés durant cette période. Des chiffres qui dénotent un certain dynamisme des potentiels investisseurs dans plusieurs créneaux, avec un volume global d'une valeur de 702 milliards de dinars devant favoriser la création de 125 500 emplois, directs ou indirects. Nassima B.