Par B. Chellali La posture stratégique adoptée par l'Etat en ce qui concerne le développement pour faire face à tous les défis que pose le contexte actuel, appelle à plus d'efforts, de sacrifices et de désintéressement, afin d'élargir l'action et diversifier les choix. A travers cette indispensable politique fondamentale aussi, c'est une façon de refuser les inerties sociale, à la fois pour se défendre et pour rassembler les compétences, peser aussi plus efficacement sur le développement du pays et la création d'un environnement favorisant les indicateurs d'un mieux-être pour tous. Cette orientation semble adéquate. Elle permet de saisir les opportunités de la mondialisation et de relever les nombreux défis, anciens et nouveaux, auxquels le pays fait face. Plus que toute autre stratégie, le programme présidentiel est un espace qui permet sans équivoque de prendre en compte toutes les préoccupations du pays et des populations en matière économique et sociale. Un meilleur accès à cette stratégie de développement, nécessite le développement d'un " management " coopératif à tous les niveaux d'application et qui ne peut atteindre la réussite que, si cet engagement s'amplifie, les acteurs économiques se sentent plus encore investis de leur responsabilité à développer les mutations visées par les pouvoirs publics. Le renforcement du dialogue économique apparaît nécessaire d'autant plus que la variété, la complexité et l'imbrication des enjeux obligent à une très forte mobilisation constante des parties et des acteurs économiques. A ce propos, le gouvernement fait preuve de sa disponibilité et de son appui manifeste régulièrement rèitiré, surtout que les obstacles sont clairement définis et qu'il est nécessaire aussi de développer une démarche novatrice sur l'ensemble des questions économiques et sociales les plus sensibles. La capacité collective à opérer dans ce "chemin" engagé peu constituer un autre facteur de " rencontre " d'une convergence et d'un processus qui marqueront le contexte de cet engagement et de cette mobilisation entre les préoccupations des populations, la compétence des décideurs et l'initiative des acteurs pour un seul fondement : inventer une meilleure forme d'intervention et de référence plus explicite à l'économie nationale et à ses valeurs qui peuvent investir l'espace social et économique. Les formes de développement renouvelées et souvent diversifiées engagées par les pouvoirs publics, sont pour l'heure une manière positive d'intégrer et prévoir un processus général visant plus de dimension, mais elles doivent se soumettre à de nouveaux outils pour le suivi des transformations et de l'application de leur stratégie de mise en place.