Par B. Chellali A la veille d'une rentrée politique et sociale porteuse de nouvelles initiatives, le discours politique dominant est celui entendu pour une profonde austérité exigée à hauteur du sursaut conjoncturel, résultat direct de l'intervention de l'Etat dans le cadre de son plan de relance. Dans ces conditions il n'est pas étonnant de constater le renforcement du "pouvoir" d'intervention économique du gouvernement afin de faire profiter la population davantage de richesses créées à l'échelle nationale et la part dans le revenu de la croissance. Posé en terme de clarification, ce thème, au nom de l'intérêt général dans sa légitimité, est supposé répondre à la maîtrise du système économique de fond. Une nouvelle inversion des choses qui est nécessaire à ce processus politique qui demande du reste une forte préparation technique et exige surtout une méthodologie et une organisation au service d'une stratégie capable d'assurer l'ensemble des implications de ce développement globale et d'assurer la réalisation intégrale de tous ses objectifs. Il s'agit, également, conformément aux directives du président Bouteflika, de "rejeter" toute forme de préalable technique, de corriger et de dépasser dans l'action et par l'action certaines insuffisances et lacunes, notamment dans le domaine des prestations sociales en direction de la population et la prise en charge de ses préoccupations. Autant d'atouts politiques qui aideront le pays à s'assumer face aux imprévus économiques qui déferlent sur la planète. La conquête de l'économie nationale de son droit à être dans le mouvement de la mondialisation est conditionnée par l'astreinte de rompre avec tous les agrégats erronés et de défendre rigoureusement les principes et les objectifs retenus au titre du programme présidentiel mais, par ailleurs et aussi, de refuser tout dogmatisme économique stérile et enrichir et approfondir son contenu au contact des réalités concrètes et à l'épreuve de l'action. Et c'est précisément à cause de ce critère vital qu'il faudra changer le rapport des forces en faveur d'une incarnation en prise directe avec ces réalités imposées par la conjoncture mondiale caractérisée surtout par l'apparition de phénomène d'influence assez conséquent et dangereux pour les économies nationales de tous les pays sans exception. Rétrospectivement et à la lumière de l'évolution de la solution aux problèmes angoissants en ce qui concerne les volets économiques et sociaux du pays, on est en droit de souligner que c'est le reflet significatif d'une logique de succès visant à faire remonter le taux de croissance de production réelle intégrant dans son contenu d'entraînement l'amélioration économique et sociale. Le respect de cette option est indispensable pour le déroulement et le fonctionnement d'un développement cohérent favorisant l'accumulation permanente des richesses. Bien évidemment, c'est une œuvre de longue haleine, qui nécessite encore une grande mobilisation et énormément d'efforts et de continuité, mais avec la consistance du plan d'action du gouvernement, le devenir permanent de ce développement social et économique est appréhendé dans le cadre de la continuité de l'action globale entamée depuis 1999 avec pour but surtout un progrès qualitatif, une accélération du processus de réalisation des investissements, un approfondissement et une plus grande clarification des objectifs et des moyens.