Les pouvoirs publics ne cessent de poursuivre leurs efforts pour la modernisation et la réalisation de nouvelles lignes ferroviaires. Et pour cause, ils sont convaincus que la réhabilitation de ce secteur rime avec leur détermination à conférer à ce moyen de transport un caractère prioritaire, étant donné qu'il aura à offrir aux citoyens et aux opérateurs économiques une bonne alternative au réseau routier qui, faut-t-il le signaler, est de plus en plus saturé. C'est dans cette logique que plusieurs études techniques et de suivi de la réalisation des investissements ferroviaires, ont été mises au point jusqu'à ce jour. Ainsi, parmi les différentes études techniques qui sont en cours d'élaboration, il faut noter que celle relative au projet de chemin de fer traversant la partie Est de la wilaya de Laghouat vers Djelfa vient d'être achevée, c'est du moins ce qu'a indiqué la direction des travaux publics (DTP). L'étude, confiée à un bureau national, a porté sur un linéaire de 50 km reliant les communes de Laghouat et Sidi Makhlouf, avant d'entamer la seconde tranche, d'une distance similaire, à destination de la wilaya de Djelfa. La DTP précise qu'aucune opposition d'empiètement sur des propriétés n'est signalée malgré la proximité de certains hameaux et de terres agricoles. Les travaux de réalisation de la voie ferrée, dont le tracé est parallèle à la RN-1, devraient être lancés après finalisation des procédures au niveau central. Ceci, en attendant l'obtention de l'aval pour l'exécution de la tranche sud du projet à destination de la wilaya de Ghardaïa, a ajouté la DTP. Aussi, selon la même source, le projet en question devrait permettre, outre la réduction des risques d'accidents de circulation routière qui se verra sensiblement allégée, l'ouverture de nouvelles perspectives pour l'investissement et le développement économique de la région. Par ailleurs, ce vaste programme de développement des infrastructures qui a été lancé au titre des plans quinquennaux 2005-2009 et 2010-2014, a permis de réaliser des projets structurants, dont notamment, la modernisation, l'électrification et la densification du réseau ferroviaire ainsi que la réalisation de liaisons avec les ports. Le programme de modernisation et d'extension du réseau de transport ferroviaire, engagé depuis 1999 jusqu'à 2014, a nécessité la mobilisation de 5 580 milliards de DA, soit 80 milliards de dollars. Dans ce sens, la modernisation du réseau ferroviaire avance à un rythme soutenu. Plusieurs appels d'offres ont été lancés et des projets commencent à être attribués. En outre, le réseau ferroviaire algérien atteindra, fin 2014, un linéaire de 10 400 km. Nassim I.