Près de 20 000 déclarations d'investissement ont été enregistrées durant 2009 au niveau national par l'Agence nationale de développement de l'investissement (ANDI). Cette annonce a été faite par le directeur général de l'investissement au ministère de l'Industrie et de la Promotion de l'investissement, M. Benhamdine, à partir d'Oran. Ce même responsable a précisé que " les déclarations relatives aux investisseurs algériens représentent un gros volume ". " Les investisseurs étrangers ", a-t-il ajouté à ce propos, " attendent la promulgation des textes d'application de la loi de finances complémentaire (LFC) de l'année 2009 ". Cette performance s'explique notamment par l'importance des avantages fiscaux et parafiscaux octroyés aux investisseurs et par les mesures de facilitation et de simplification des formalités d'investissements mises en place à travers le développement du réseau des guichets uniques au nombre 16 actuellement à travers le territoire national. L'Algérie a mis en place, ces dernières années, une stratégie de développement de l'économie nationale. Cette stratégie devrait promouvoir l'investissement hors hydrocarbures et diversifier les contacts avec les partenaires étrangers. Abordant l'expérience des opérations de partenariat dans le cadre de la privatisation, M. Benhamdine a rappelé qu' " en majorité celles-ci ont été une réussite dans l'ensemble, alors qu'une partie des opérations n'a pas été un échec, mais plutôt bénéfique pour nous sur le plan expérience ". " Pour ce qui concerne le bilan pratique de privatisation, il a fait part de 400 opérations de concession totale et d'ouverture d'une petite partie du capital jusqu'à 2008. Certaines opérations, a-t-il ajouté, ont eu un succès et l'opération a été positive dans son ensemble ". De son côté, le directeur général de l'ANDI, M. Mansouri Abdelkrim, a invité les investisseurs à adhérer à la bourse de partenariat précisant que "la bourse, créée en août dernier, est une banque de données et un outil au profit des opérateurs économiques nationaux des secteurs privé et public et même des étrangers pour discuter de leurs projets dans la totale discrétion, en réponse aux sollicitations des investisseurs étrangers désirant connaître leurs homologues algériens afin de lier des contrats de partenariat". Pour lui, l'objectif principal de cette bourse est de donner l'occasion à tout investisseur algérien activant dans différents domaines économiques, soit en production ou en services, de concrétiser son projet par le biais du partenariat, tout en expliquant que " cette bourse conserve les données dans la discrétion pour ne présenter aux investisseurs algériens que l'investisseur algérien ". Il a également précisé que " cette bourse ne s'oppose pas aux autres structures comme la bourse de sous-traitance et de partenariat (BSTP) en étant complémentaire, car ces instances sont des partenaires de l'ANDI pour le développement de l'investissement en Algérie ". Ainsi, le rôle de l'ANDI ne se limite pas à octroyer des arrêtés d'avantages au volet administratif, " mais elle est tenue de sensibiliser à l'intérieur comme à l'extérieur du pays pour développer l'investissement par le partenariat en étant l'unique guichet pour le promoteur local et étranger désirant déclarer leurs projets " souligne le même responsable. Nassima B.