Les travaux de réalisation de la base principale du gazoduc GK3 devant relier Hassi R'mel, El Kala et Skikda, ont été inspectés, jeudi à Tamelouka (Guelma), par le ministre de l'Energie et des Mines, M. Chakib Khelil.Le GK3 est un projet capital, car il permettra d'accroître de 9 milliards de m3/an la capacité de transport de gaz en Algérie. Ce gazoduc contribuera à la satisfaction des besoins internes, notamment ceux de Sonelgaz pour la génération d'électricité ainsi qu'à alimenter le futur train de GNL, en cours de construction à Skikda et le futur gazoduc Galsi qui reliera l'Algérie à l'Italie. Le coût du projet est estimé à 1,37 milliard USD. La base de Tamelouka du GK3 est située au niveau des limites administratives Sud de la wilaya de Guelma, point de séparation du gazoduc en deux branches, l'une vers Skikda et l'autre en direction de Koudiat Draouche, dans la wilaya d'El Tarf. Ce gazoduc, en forme de "Y", prend naissance à Hassi R'mel (Laghouat) pour rejoindre Tamelouka, avant d'aboutir, pour sa 1ère branche, à Skikda dont il approvisionnera le nouveau train de liquéfaction du complexe GNL, puis pour alimenter, via la 2ème branche, les centrales électriques de Fkirina (Oum El Bouaghi) et de Koudiat Draouche. Le gazoduc GK3, réalisé en trois lots, confiés aux entreprises égyptienne Petrojet et italienne Saipem, et qui traversera 11 wilayas, va augmenter la capacité de transport des volumes de gaz naturel de 9 milliards de m3 par an. Il contribuera, d'une part, à augmenter la capacité des systèmes de transport existants, le GK1 et le GK2, de 15 milliards de m3 par an et à assurer l'alimentation du futur méga train GNL de Skikda et, d'autre part, à répondre aux attentes des populations en matière d'alimentation en gaz naturel. Le GK3 constitue donc de fait une nouvelle route pour l'exportation de gaz vers l'Europe. Il faut dire que l'Algérie s'est engagée à mettre sur pied une stratégie énergétique solide. A l'heure actuelle, les résultats sont satisfaisants. Ainsi, l'Algérie poursuit ses projets de développement gazier. Entre le début juin et le début juillet 2009, cinq projets et non des moindres, ont été lancés. Il s'agit de la réalisation des installations de traitement du gaz à Gassi Touil et à Rhourde Nouss, de la construction du gazoduc GK3, de la récupération du gaz associé dans la zone de Haoud Berkaoui et du développement du permis de Touat. Aussi, les perspectives d'exploration gazière en Algérie demeurent très bonnes, puisque sur les 16 découvertes enregistrées en 2008, 14 contenaient du gaz seul ou du gaz et des condensats. Cette tendance s'est encore accentuée en 2009.Sur les six premiers mois de l'année, six des sept découvertes annoncées étaient des découvertes gazières. Samira G.