Une convention entre l'Agence nationale de l'emploi (Anem) et la Société nationale du transport ferroviaire (SNTF), a été signé, hier, au siège de l'entreprise sis à Alger. La convention porte sur le recrutement de 4000 demandeurs d'emploi qui sera assuré par cette société, dont 2500 dans le cadre du Dispositif d'aide à l'insertion professionnelle (DAIP). 1500 dans le cadre du classique, bien que le recrutement touchera l'ensemble des wilayas. En ce qui concerne les profils visés, en premier lieu on trouve la catégorie d'ingénieurs en électronique, électrotechnique, électricité, mécanique, génie civil, travaux publics, télécommunication et statistiques. Aussi, la catégorie de techniciens supérieurs en management, froid, électronique, recherche opérationnelle, électromécanique, électronique, gestion informatique. Concernant les DEUA : en gestion. Licence : en sciences juridiques, finances et commerce. Et en fin, les agents polyvalents et les conducteurs. D'ailleurs, cette cérémonie qui a duré presqu'une demi-heure a été marquée par la présence du ministre des Transports, M. Amar Tou , ainsi que de la directrice de l'Anem, Mme Chibène Aziza et le directeur de la SNTF. Ainsi, cette cérémonie a été une occasion pour le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Tayeb Louh, de procéder également à la remise des contrats d'insertion aux primo demandeurs d'emploi. Le ministre du Travail n'a pas raté cette occasion pour rappeler que "l'Etat apporte un soutien aux entités économiques qui recrutent les jeunes diplômés demandeurs d'emploi". Ainsi, pour "les universitaires qui obtiennent un contrat d'embauche d'une durée de trois années, l'Etat s'engage à assurer une participation au salaire de l'ordre de 12 000 dinars, pendant la première année". La deuxième année, cette participation est ramenée à 10.000 dinars, alors que pour la troisième année, elle sera de 6.000 dinars. Il a ajouté que "cette disposition est applicable pour 15% de l'effectif de l'entreprise faisant appel à ce mécanisme". Au titre de cette mesure incitative, dit-on, il est prévu aussi la réduction d'une quote-part patronale au plan des charges. En effet, les organismes employeurs bénéficient, depuis 2006, dans le cadre de la politique d'encouragement de l'emploi, d'exonérations fiscales et parafiscales variant entre 20 et 36%, selon la qualité des demandeurs d'emploi et des régions. De son côté le ministre des Transports, M. Tou, a fait savoir que dans le cadre du développement du secteur ferroviaire, "et avec l'aide de l'Etat, la SNTF a réussi de créer 4 000 postes de travail". Aussi, le ministre a souligné que "l'année passée, le transport ferroviaire a reculé, 50 millions en 1990 et 23 millions en 2009". Abordant, le transport des bagages. Tou a affirmé que "la SNTF a enregistré près de 12 millions de tonnes durant les années passées, et 6 millions en 2009". De plus M. Tou a indiqué que "les emplois ne peuvent être créer si il n y a pas un taux de développement". Rappelant que 100 milliards de DA sont consacrés à la lutte contre le chômage, dans le cadre de la loi de finances 2010. Ainsi, il est prévu 38 milliards de DA d'aide à la création d'emplois pour les jeunes. En effet, l'Anem a pour mission d'organiser le marché de l'emploi en Algérie en tant qu'intermédiaire entre les employeurs et les demandeurs d'emploi. Pour rappel, en 2009, 500 recrutements ont été effectués sur 2500 en DAIP dans les wilayas d'Alger, El Tarf, Skikda, Boumerdès, Béjaïa, Annaba, Blida, Sidi Bel Abbès et Constantine.